Plaques d’immatriculation, SMS et confidentialité

La technique c’est merveilleux. Avant, en Suisse, si on voulait savoir qui était cette jolie fille dans son cabriolet sport ou le domicile de ce riche propriétaire de Ferrari, ou encore à qui téléphoner anonymement à 2h du matin pour se venger d’un voleur de place de parc, il fallait:

1. noter le numéro de plaque du véhicule sur du papier avec un crayon
2. acheter un annuaire du canton correspondant et el conserver dans sa voiture ou à la maison
3. prendre le temps de chercher le numéro dans l’annuaire, ce qui pouvait laisser le temps à une plus jolie fille ou un type encore plus riche de passer, ou alors de se calmer les nerfs.

Maintenant, tout est plus simple, rapide et efficace:

1. touche message du téléphone portable, on tape le numéro de plaque, on envoie le message au 939, on reçoit la réponse en 2 secondes, pour 2 francs.

Dire que certains trouvent que ça pourrait aller un peu loin et souhaitent qu’on ne puisse pas les identifier ainsi… Ces paranoïaques épris de libertés et ennemis des bases de données ont même (encore) le droit de ne pas être ainsi fichés, mais ils doivent faire un petit effort quand même:

A Genève, ils doivent remplir ce formulaire

A fribourg, c’est ce formulaire

(si vous en connaissez d’autres, informez-moi)

Et si on lançait une initiative généralisant le principe inverse : que la publication d’infos privées ne peut se faire qu’avec l’accord préalable de l’intéressé ?