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Le vrai discours d’alexis tsipras et la presse française, une putain du carlton pour une élite bien pensante…

Publié le 10 juillet 2015 par Philippejandrok

Nous ne pouvons plus faire confiance à la presse qui jadis avait été le fleuron de la liberté d’expression et de la littérature. Aujourd’hui, les journalistes ne savent plus écrire, ils sont incultes, imbus d’eux-mêmes, fille ou fils de… pistonnés par le favoritisme honteux, par des élites qui font croire à l’égalité des chances et surtout, les journalistes sont de bons toutous, sorte de chiens d’attaque dressés pour mordre la vérité, et la déchiqueter pour imposer un regard qui vient d’ailleurs, le regard du maître, du patron, de la Finance.

Oui, le journaliste aujourd’hui est, dans sa grande majorité, un laquais au service de son maître, qui porte plusieurs masques, celui de la finance, celui des laboratoires pharmaceutiques, celui de l’industrie chimique et agroalimentaire, et celui du pouvoir, bien sûr, ce chien ne mord pas la main de celui et de ceux qui le nourrissent, mais de ceux qui le lisent, en insinuant que les lecteurs doivent être en parfait accord avec le contenu de ses articles, sinon… sinon, ils se font mordre et recadrer. 

En clair, si le lecteur pense par lui même en France, c’est un con, oui, un con, alors qu’aux États-Unis, c’est un con dangereux et toxique pour l’état. 

La CIA a dernièrement déclaré que ceux qui remettaient en question la version officielle de l’attentat du 9/11, étaient inévitablement des terroristes.

Avant, on passait à la Question ceux que l’on suspectait de sorcellerie et d’athéisme, à présent, celui qui s’interroge sur la question, est un criminel. Quelle évolution intellectuelle peut mener à un tel postulat ? 

Terroristes de la pensée ou terroristes tout court ? 

Pour la CIA, terroriste tout court. 

Comme je l’écrivais précédemment, la démocratie en Amérique glisse lentement vers l’établissement d’un 4e Reich, mais pas seulement en Amérique, l’Europe qui est son vassal, glisse peu à peu vers ce sentiment dictatorial à mesure que la population s’appauvrit financièrement, et intellectuellement.

Des camps de redressement à l’égal des goulags sont mis en place aux USA, dans lesquels on va apprendre aux prisonniers à bien penser, à agir comme l’état le recommande. Il a déjà été établi dans ce pays qu’être artiste est une pathologie mentale, alors un contestataire, c’est un terroriste qui doit être redressé par l’armée US. 

Lorsque l’on sait que la CIA à utilisé ses propres soldats comme rats de laboratoire, ainsi que la population américaine, durant des années, on imagine ce qu’ils sont capables de faire à de simples contestataires, écrivains, artistes, polémistes, écologistes, pacifistes, indien natifs… 

D’autant que le gouvernement américain veut faire passer une loi sur les nouvelles cartouches utilisées par l’armée, des cartouches à balles creuses qui explosent à l’impact, ces cartouches n’ont jamais été autorisés officiellement à cause de la dangerosité de leur utilisation et surtout des dégâts causés sur les victimes, ces cartouches vont donc être utilisées sur le peuple américain d’abord, puis sur tous les autres par la suite. 

Les citoyens du Texas ont également déclaré qu’ils n’acceptaient plus les fausses manœuvres militaires visant à capturer les civils texans et à les mettre dans des camps de redressement, désormais, ils répondront par les armes à ces incursions illégales. Une guerre civile est en marche, elle-même provoquée par la Maison-Blanche, comment expliquer ce comportement dans la plus grande « démocratie » du monde ???

À présent, si l’on écoute les prises de paroles des députés européens et celles d’Alexis Tsipras au Parlement européen, on se rend compte du décalage abyssal qui les sépare. 

D’un côté, un homme seul, face à un aréopage de nantis et de profiteurs, de l’autre des vendus à la Finance qui se soucient d’avantage d’instaurer une dictature uniforme à tous les Européens, sans soucier des conséquences économiques sur les citoyens.

Tsipras le déclare : 

« … le choix du peuple grec n’est pas le choix de la rupture avec l’Europe, mais le choix du retour à ce que sont les principes fondateurs de l’Europe, je veux parler des principes de la démocratie, du respect mutuel et de l’égalité, le message est clair, l’Europe sera démocratique ou elle aura beaucoup de mal à survivre à la crise que nous traversons. 

Le gouvernement Grec négocie avec ses partenaires pour obtenir que l’on confirme à nouveau le respect de deux choses, le respect des règles  de fonctionnement de l’Europe, mais aussi le respect démocratique du choix des peuples,  mon gouvernement et moi-même avons pris nos fonctions il y a cinq mois et demi, et le plan de sauvetage a débuté il y a cinq ans, j’assume pleinement la responsabilité de ce qui s’est passé durant les cinq mois et demi, mais nous avons le devoir de bien comprendre que la responsabilité de la situation grecque actuelle, les difficultés de l’Europe actuelle, cette responsabilité ne trouve pas sa source dans les cinq mois écoulés, mais dans les cinq années et demie qui précèdent et je puis vous assurer, indépendamment du point de vue que l’on peut avoir, le peuple grec a fait des efforts d’ajustement extrêmement fort ces dernières années,  qui ont épuisé la résistance de la population grecque. Évidemment la Grèce n’est pas la seule dans ce cas… mais nulle part ces difficultés n’ont été aussi importantes ailleurs… 

La Grèce est devenue un champ d’expérimentation de l’austérité, mais nous devons regarder la réalité en face, l’expérience à échoué. Ces 5 dernières années, le chômage a explosé, la pauvreté a explosé, la marginalisation sociale s’est développée comme la dette publique d’ailleurs qui est passée de 120% du PIB à 180%. Aujourd’hui, la majorité du peuple grec s’est appauvri également… une grande majorité du peuple grec demande de rompre avec cette trajectoire sans issue, c’est ce choix qui s’est exprimé de la façon la plus démocratique que nous devons maintenant concrétiser. Nous souhaitons un accord avec nos partenaires, mais un accord qui montre une possibilité de sortir de la crise, qui montre qu’il y a de la lumière au bout du tunnel, un accord qui comporte des réformes nécessaires, personne ne le conteste, mais le fardeau devra être supporté par ceux qui peuvent le supporter… 

Et qui ont été épargné par les gouvernements, alors que le fardeau était supporté par les travailleurs, par les retraités,  par tous ceux qui n’ont plus la possibilité de continuer à supporter ce fardeau, il faudra des politiques de redistribution pour les plus vulnérables pour aller dans le sens d’une croissance durable ce que nous proposons à nos partenaires, c’est un ensemble de réformes avec une juste répartition des fardeaux et avec le moins de conséquences favorables à la récession possible, en couvrant les besoins de financement du pays et en mettant en place un programme qui puisse aboutir à la croissance, faute de quoi nous ne sortirons jamais de la crise. Notre premier objectif doit être de lutter contre le chômage et de renforcer les entreprises. Notre proposition doit aussi aboutir à un engagement pour trouver une solution durable à la dette, il ne doit pas y avoir de questions taboues, nous devons voir la réalité en face et trouver des solutions si difficiles soient-elles. C’est ce que nous avons proposé à l’eurogroupe lors de sommet d’hier,  aujourd’hui nous faisons une demande à l’organisme européen de stabilité dans les deux prochains jours nous allons préciser nos propositions et j’espère que nous pourrions trouver une solution dans l’intérêt de la Grèce, mais également pour la zone euro. 

Que les choses sont claires, les propositions du gouvernement grec pour financer ses obligations et restructurer la dette ne visent pas à  faire supporter cette charge par le contribuable européen. 

Les fonds qui ont été attribués à la Grèce ne sont jamais arrivés au peuple grec, ces fonds ont été affectés au sauvetage des banques grecques.

De plus, depuis aout 2014 la Grèce n’a pas reçu de décaissement au titre du plan de sauvetage qui a expiré fin  juin. 7  milliards 200 millions d’euros ne sont jamais arrivés en Grèce depuis aout 2014 et janvier 2015 et à l’époque nous n’étions pas au pouvoir, ces fonds n’ont pas été versés parce que le programme n’était pas réalisé à l’époque, et si ce programme n’était pas réalisé c’était tout simplement parce qu’il ne pouvait pas s’appuyer sur l’acceptation populaire. 

Il faut qu’il y ait un consensus pour qu’il y ait un programme tel que celui-là soit réalisable. Mesdames et Messieurs la Grèce s’est efforcée de négocier pour obtenir ce décaissement de 7 milliards 200 millions de fonds qui s’accompagnaient de la nécessité de rembourser 17 milliards 200 millions d’euros sur la même période. 

Mesdames et Messieurs les Députés, je ne suis pas de ceux qui prétendent que tous les maux du pays sont à mettre sur le dos des vilains étrangers, si la Grèce est dans cette situation c’est parce que pendant des décennies, les divers gouvernements successifs ont gouverné de façon clientéliste, en soutenant la corruption, en jouant le jeu d’une collusion avec le pouvoir économique sans contrôler la fraude fiscale des plus riches. 

D’après le crédit suisse, 56% des richesses nationales seraient aux mains des 10% de la population grecque et au plus fort de l’austérité, ces 10 % de la population grecque sont restés épargnés et n’ont pas contribué à supporter le fardeau comme les 90% de la population restante. 

Ces programmes d’action, ces mémorandums n’ont pas remédié à cette situation au contraire, ce mémorandum n’a pas améliorer le dispositif de perception des impôts qui s’est effondré malgré les efforts de certains fonctionnaires zélés, mais intimidés par ailleurs. 

La collusion entre l’establishment politique, les oligarques, et les banques est restée, aucune réforme n’a amélioré le fonctionnement de l’appareil politique grec, de l’état, qui a pris l’habitude de fonctionner pour servir des intérêts particuliers plutôt que le bien commun. 

Malheureusement nous en sommes là à présent, nos réformes à nous ont des objectifs différents, nous voulons lutter contre le règne de cette oligarchie et des cartels,  contre la fraude et l’évasion fiscale, nous voulons moderniser l’état, ce sont pour nous des priorités, et nous attendons l’accord de nos partenaires sur cette priorité, nous sommes porteurs d’un mandat fort du peuple grec,  et nous sommes déterminés d’une part, de ne pas rechercher l’affrontement avec l’Europe,  mais de nous en prendre aux intérêts établis dans notre pays et aux mentalités qui ont enfoncé la Grèce,  et l’eurozone avec elle. 

Mesdames et messieurs les députés, la Grèce est à la croisée des chemins, ce qu’on a coutume d’appeler la crise grecque n’est que l’impuissance de la zone euro à trouver  une solution définitive à une crise de l’endettement qui s’auto alimente. 

En réalité il s’agit d’une question  européenne et non pas exclusivement grecque, à problème européen, il faut une solution européenne. 

L’histoire de l’Europe est une histoire de conflits, mais qui finissent au bout du compte par des compromis c’est aussi une histoire de convergence et d’élargissement, c’est une histoire d’unité et de division, c’est la raison d’ailleurs pour laquelle nous parlons de l’Union européenne, ne la laissons pas devenir une division de l’Europe, aujourd’hui, nous voulons trouver un compromis honorable,  pour éviter une rupture qui serait la tradition européenne, nous sommes tous conscients des enjeux, et nous sommes près de notre côté à prendre nos responsabilités historiques, merci. »

Alexis Tsipras, juillet 2015

Voici la retranscription complète que j’ai faite du discours d’Alexis Tsipras au Parlement européen, et que vous pouvez écouter sur le site LCP. 

À partir de celle-ci, chacun pourra se rendre compte de la manipulation organisée par les élites et la corruption de l’information par les médias. Les journalistes se dévoilent, ils n’ont même pas honte, tellement arrogants qu’ils sont, de croire à leur lumineuse intelligence inspirée par une traitrise, qu’ils reprochent aux autres pour se dissimuler.

Je tenais juste à reprendre cette déclaration :

« …si la Grèce est dans cette situation, c’est parce que pendant des décennies, les divers gouvernements successifs ont gouverné de façon clientéliste, en soutenant la corruption, en jouant le jeu d’une collusion avec le pouvoir économique, sans contrôler la fraude fiscale des plus riches. 

D’après le crédit suisse, 56% des richesses nationales seraient aux mains des 10% de la population grecque et au plus fort de l’austérité, ces 10 % de la population grecque sont restés épargnés et n’ont pas contribué à supporter le fardeau comme les 90% de la population restante. »

Il s’adresse au Parlement européen, dont le président n’est autre que M. J-C Juncker qui a organisé une fraude fiscale deux fois supérieure à la dette de tous les pays européens, et qui a blanchi l’argent de 340 entreprises pour un montant estimé à plus de 2 400 milliards d’euros. 

Sur ces 340 entreprises européennes, on trouve 58 multinationales françaises, qui ont fraudé le fisc allègrement avec la complicité de nos dirigeants français et européens.

D’autres parts, il semble que la Grèce ne soit pas la seule concernée par cette corruption, j’y ai même reconnu la France, souvenez-vous, Claude Allègre, alors ministre du gouvernement Jospin, déclarait :

- « La France a des allures de république bananière »

Tous les politiques sans exception avaient poussé des cris d’orfraies en criant au scandale, évidemment une telle classe politique ne pouvait accepter que la vérité éclate aux yeux du public qui s’était encore laissé berner par une presse complice. 

À nouveau, l’honneur de la France était en jeu, mais pas celui des citoyens que l’on trainait, que l‘on traine encore et toujours dans une boue de misère.

« … ces 10 % de la population grecque sont restés épargnés et n’ont pas contribué à supporter le fardeau comme les 90% de la population restante… »

 En France, les ultras riches ne payent pas d’impôts et exercent avec les banques un odieux chantage :

- Je paye des impôts, je délocalise mes entreprises…

« …et n’ont pas contribué à supporter le fardeau, comme les 90% de la population restante. »

En effet, nous avons en France, les mêmes tricheurs, et qui sont au service de ces tricheurs, la bande à Hollande, la bande à Sarkozy, la bande à Chirac, ils sont tous complices et corrompus au même titre, c’est pourquoi rien ne bouge et pourquoi également les Français doivent subir de plein fouet une crise fabriquée pour en faire des esclaves soumis au dictat financier et à la manipulation des USA.

Dans son discours, Tsipras demande à l’Europe qu’elle lui donne les moyens d’éradiquer cette corruption, mais comment l’eurogroupe, comment J-C Junker peut-il consentir à financer un homme, qui va éradiquer plus de 60 années de corruption organisée au détriment des peuples et des citoyens d’Europe ? 

Ne serait-ce pas se tirer une balle dans le pied ?

L’inévitable solution serait de se débarrasser de ce trublion qui perturbe le fonctionnement bien huilé de la corruption, du mensonge et du pillage organisé par les banques, par l’Europe et le FMI, qui se servent des élus pour parvenir à leurs fins. 

Je ne vois pas d’autre solution, car si le parlement accepte ce discours, d’autres pourraient avoir le même dans les mois à venir en commençant par l’Espagne et l’Italie, les corbeaux français sont bien trop soumis pour oser se soulever comme leurs voisins latins, leur dépendance aux banques, et surtout aux États-Unis, en font le lèche-cul inévitable de l’Europe et de la Finance, le Iago européen, quelle honte pour notre nation. 

Est-ce pour cela que plus personne en Europe ne respecte les Français ? Les Africains, peut-être, et encore, plus pour longtemps.

Allez, ne vivons-nous pas dans une époque formidiable ?

Les fondamentaux de l’Europe


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