A partir de la mi-juin, certaines étagnes ne se montrent plus sur les sommets du Creux-du-Van. Elles préfèrent se retirer sur les contre-forts herbeux inaccessibles à l’homme et à l’éventuels prédateurs tacheté aux oreilles velues pour mettre au monde un à deux cabris. Ces petits êtres fragiles deviennent rapidement d’agiles grimpeurs. En observant attentivement leurs allées et venues en contrebas du cirque, il est possible de les voir s’amuser et apprendre les rudiments d’alpinisme qui feront d’eux de fiers bouquetins dans quelques années.
Monté à la recherche d’un peu de fraicheur un soir caniculaire la semaine dernière, j’ai eu le plaisir d’observer longuement trois petits cabris de bouquetins qui s’amusaient sur les vires au sud du cirque jusqu’au coucher du soleil…
Creux-du-Van, le 12 juillet 2015