Ces imbéciles eurobéats qui se satisfont d'un coup d'état... #Thisisacoup !
Après une nuit qu'il ne serait pas à mon sens abusif de qualifier d'historique, je sors de mon sommeil l'esprit encore empli du mouvement de folie qui s'est emparé de la toile hier soir, qui m'a fait si chaud au cœur. Dans de nombreux pays dans le monde, des internautes solidaires de la Grèce se sont mobilisés pour exprimer leur indignation. " This is a coup ". Un coup d' état en effet, que cet empressement allemand à humilier la Grèce, à la fouler aux pieds, à lui écraser la tête de son talon vengeur, imité en cela par de misérables satellites intrigants, qui y avaient quelque intérêt...Après cela, en effet, plus rien ne sera jamais comme avant. Tout un chacun a pu observer ces derniers temps le vrai visage de cette Europe dont nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus supporter les agissements totalitaires. Ce qui vient de se passer est une trahison de l'idéal européen. Comme l'écrit Paul Krugman, " Killing the European Project" , ils ont tué le projet européen. Et je rejoins Stiglitz pareillement, quand il réagit à ce navrant spectacle européen en disant que " l'Allemagne vient de porter un coup sévère à l'Europe" . Et quand je vois ce matin cette grappe d'imbéciles satisfaits d'un accord arraché sous la contrainte (voir l'original ici), qui met la Grèce à terre, et son peuple en enfer, je n'en crois pas mes yeux. Comment peut-on se frotter les mains d'une telle humiliation de tout un peuple ? Ne voient-ils donc pas que de surcroît rien n'est résolu, qu'il ne s'agit que d'une remise à plus tard de l'inéluctable ? Prolonger à l'infini un antépénultième plan d'austérité est imbécile, et criminel. Un moyen pour les financiers de vassaliser encore et encore un pays dont le peuple a pourtant clairement marqué son opposition à cette logique austéritaire. En outre, les gens qui dressent des couronnes de lauriers à un président qui n'a rien du sauveur que les médias main stream nous présentent ont-ils seulement lu attentivement l'accord ? Comment peut-on jubiler avec tant d'indécence de cette insupportable mise aux fers de tout un pays ? Ne comprennent-ils donc pas qu'en acceptant une telle démarche, ils entérinent leur propre sort ? Accepteraient-ils pour leur propre pays ce dont ils se réjouissent pour la Grèce ? Or, demain, peut-être ce sera eux...
Et n'oublions pas de surcroît que rien n'est encore décidé. Le texte devra passer par chacun des parlements des 28 pays pour être entériné...