Qui se voit prisonnier en ses jours a perdu trace de son amour,
Sa conscience,alors,aveugle devant l’oeuvre de l’espérance,
Ne sait-elle plus le nom même du divin artiste,
A quoi bon alors tous ces sens,
Quand pourtant l’existence propose ses mille couleurs ou tant de visages pour ce regard,
Ses mille reliefs ou tant de douceurs pour ce toucher,
Ses mille sons ou tant de notes pour cet ouïe,
Ses mille odeurs ou tant de fines effluves pour ce nez,
Qui peut,devant cet ensemble d’évidences,
Voir encore pour son existence qu’une injuste geôle,
A tous la liberté de trouver son bonheur pour son coeur.