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Critiques Séries : The Strain. Saison 2. Episode 1.

Publié le 16 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Strain // Saison 2. Episode 1. BK, NY.


L’an dernier, The Strain s’était achevée de façon terriblement mauvaise. Je n’avais pas vraiment compris ce qui s’était passé entre le premier et le dernier épisode tant la qualité fût déclinante. Dommage. Ce premier épisode se doit donc de délayer un peu la fin de la saison 2 et de nous offrir quelque chose de légèrement différent en parallèle. La première saison était centrée sur la chasse du Master par notre équipe de choc. Cette année, la série tente donc de nous raconter un peu plus de l’histoire du Master avant même de reprendre le cours de l’histoire autour d’Eph et cie. On se retrouve donc en Roumanie à Setrakian en 1932 avec un jeune garçon. Il est attablé avec sa mère alors que cette dernière commence à lui raconter une histoire. Elle raconte l’histoire de Josef Sardu, qui n’est autre que l’histoire de l’origine du Master. C’est une façon assez ludique de présenter le Master et de nous en dire un peu plus sur sa vraie nature. C’était presque étrange de la part de la série d’aller dans cette direction et pourtant, j’ai trouvé ça réellement bien fait. Pour une fois que The Strain tente de raconter son histoire d’un point de vue légèrement différent que celui de Eph et cie qui, il faut bien le dire, ne sont pas vraiment les éléments les plus intéressants et/ou les plus forts de la série.

Tout cela à mon grand damne. Démarrer la saison sur de la mythologie comme ça, c’est un choix judicieux qui colle parfaitement à l’univers de The Strain. On a déjà envie d’en voir un peu plus surtout que dans le fond, Eph et cie ne servent pas à grand chose. Dès qu’ils apparaissent à l’écran, on sait qu’ils vont devoir combattre des vampires tout en cherchant des réponses à leurs questions. Je suis encore assez septique. Du coup, cet épisode est préférable pour ce qu’il installe d’un point de vue mythologique : l’Occido Lumen, un ancien livre mais aussi la succession du Master, la recherche de l’enfant, etc. La saison 2 démarre donc de façon logique et surtout appréciable, effaçant un peu les problèmes de la saison précédente qui voulait trop en faire tout de suite et qui cherchait plus à nous en mettre plein la vue avec ses conneries plus qu’à nous raconter réellement quoi que ce soit. Guillermo del Toro est peut-être venu faire un tour dans la salle d’écriture afin de dire aux scénaristes d’arrêter de tomber dans le grand-guignolesque et de commencer à faire quelque chose de réellement bien qui colle aux livres qu’il a écrit. Je n’ai pas lu ces livres donc je ne peux pas faire de constat qualitatif entre les deux mais je suis persuadé que The Strain est cette année sur la bonne voie.

Bien entendu, s’il y a du très bon, il y aussi du très mauvais. Toute la scène dans cette entrepôt de stockage était ridicule et rappelle parmi les pires moments de la saison. Si c’est une scène qui a son intérêt par rapport à ce que Eph et cie recherchent, cela n’a pas vraiment d’intérêt visuel. Les vampires sont là sans apporter grand chose, sans parler de ce couple que j’imagine déjà devenir un véritable couple boulet dès le prochain épisode (mais je vais rester sur ma note optimiste du début). Puis il y a l’introduction de Coco, incarnée par Lizzie Brocheré (oui, il faut souligner la présence française dans The Strain). J’aime bien ce personnage qui change un peu l’air d’une série qui se concentrait presque toujours sur les mêmes choses sur la fin de la saison : le Master qui se cache, des vampires qui veulent se battre (et l’épidémie qui se répand) sans parler de Eph et son équipe de choc qui était devenue inintéressante au possible). Cet épisode parvient donc à installer de façon logique et intelligente les personnages, l’intrigue qui fait leur caractère et accessoirement tout ce que je peux aimer là dedans. Je n’en demandais pas moins. En espérant que tout ce qui est fait dans ce premier épisode ne soit pas ruiné dans le prochain car mythologiquement parlant, celui-ci se respecte.

Note : 7/10. En bref, un retour réussi pour The Strain.


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