Critiques Séries : Under the Dome. Saison 3. Episode 5.

Under the Dome // Saison 3. Episode 5. Alaska.

Under the Dome est une série intéressante dans le fond mais qui manque cruellement de profondeur. Les personnages sont creux, l’histoire manque de surprises, l’environnement devient de plus en plus familier et redondant, etc. Cette année, la série a décidé de faire sa propre vision de Body Snatchers et je me demande si au fond il n’y a pas un peu beaucoup d’inspiration quitte même à tomber dans l’hommage pas nécessairement glorieux. Joe et Norrie m’ont donné l’impression de revoir le film. Mais peu importe, la série est tellement peu claire dans ce qu’elle avance que l’épisode manque cruellement d’intérêt. En tout cas, de ce point de vue là. Il ne faut pas nécessairement évoluer les personnages, juste stagner le tout afin de faire évoluer petit à petit chaque intrigue. Mais l’on sait au moins qu’un autre oeuf est en Alaska. C’est pratique tout de même de casser l’oeuf et de voir qu’il y en a un autre qui est disponible. C’est pour cela que Big Jim a été retenu captif et tout ce qui s’en suit. C’est ce que tente de nous faire croire la série. Le vrai intérêt de cet épisode est le fait qu’il nous permet d’apprendre des informations sur la source d’énergie. Apparemment, l’oeuf infecte les gens et permet au leader de faire ce qu’il veut d’eux. En l’occurence, le leader c’est le personnage de Marg Helgenberger mais tout le monde n’entre pas forcément dans ce jeu là.

C’est pour cela qu’il fallait quelqu’un pour faire face à Christine. On voit que cette dernière a utilisé sa tactile sur Abby. Christine était très en forme cette semaine, à tenter de manipuler tout le monde dans la ville. Elle est tout de même sacrément mauvaise dans sa manière d’aborder les gens mais peu importe, ce n’est pas ce qu’il y a de plus grave car justement, le personnage de Christine a réellement apporté une bouffée d’air frais à une série qui avait besoin de ça pour s’aérer l’esprit et délivrer des intrigues totalement différentes. Il y a donc des trucs assez amusants aussi en parallèle comme par exemple Christine et Junior. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela soit aussi fun à suivre et bizarrement, Under the Dome prouve qu’elle peut se rattraper dans sa propre connerie avec des tas de bonnes idées. C’est un duo qui fonctionne étrangement bien et j’ai justement bien envie d’en voir encore plus car la série maîtrise sa façon de faire de ce point de vue là. Par ailleurs, Barbie et Pete semblent déterminés à devenir des bons amis rapidement. Enfin, c’est ce que l’on avait cru au premier abord jusqu’à ce que l’épisode change complètement la définition de cette relation en quelques chose de destructeur pour Pete que Barbie va battre à mort avec une batte de baseball.

Julia de son côté et son petit face à face avec Christine m’a beaucoup plu. Cela bouscule un peu la dynamique de la série qu’il y avait entre certains personnages. Mais ce qu’il y a encore mieux que Julia c’est de l’avoir associée à Jim. Je trouve que les deux vont finalement bien ensemble (dans l’action, rien de plus bien évidemment). Au fond, cet épisode n’est pas totalement raté mais il fait parfois des choix étranges qui ne permettent pas forcément de se plonger au mieux dans l’univers de la saison. Under the Dome nous a habitué à beaucoup plus auparavant mais sa source d’inspiration (Body Snatchers) lui donne tout un tas de nouvelles idées afin de nous surprendre. Ce que je me demande par ailleurs c’est ce qui va se passer avec Jim par la suite alors que le Dr Marston a dit que Christine n’était qu’une expérimentation et que Jim était le contrôleur. Cela voudrait-il dire que Jim va devenir le futur leader qui pourrait se permettre d’avoir tout le monde à sa merci ? Pourquoi pas car Jim a beau être quelqu’un de sympa dans le registre sympa, je me demande si je ne vais pas le préférer dans le rôle du méchant. Rien n’est fait pour le moment, on verra donc bien ce qu’ils comptent faire de plus.

Note : 5/10. En bref, premier épisode réellement sympathique de Under the Dome cette année. Il était temps.