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Critiques Séries : Major Crimes. Saison 4. Episode 4. Turn Down.

Publié le 18 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Major Crimes // Saison 4. Episode 4. Turn Down.


J’ai tendance à adorer les épisodes où Major Crimes utilise son côté le moins sérieux et donc le plus amusant. Provenza est parfait dans ce rôle là même si dans cet épisode, il en fait parfois un peu trop et que l’humour qu’il délivre n’est peut-être pas aussi intéressant qu’à son habitude. Mais j’adore tellement ce personnage que je ne peux pas détester un tel épisode. Bien au contraire. Une grande partie de cet épisode se concentre sur les détectives des Major Crimes qui veulent à tout prix conclure l’affaire de la semaine afin que tout le monde puisse passer un 4 juillet digne de ce nom. Etrangement, cette affaire n’était pas si exceptionnelle que ça. J’aurais justement apprécié que l’épisode sorte un peu des rangs afin de nous offrir quelque chose d’un poil plus original mais je ne peux pas en vouloir à la série de toute façon. Le truc c’est que je me suis senti mal pour Buzz. J’ai trouvé un peu hypocrite de la part de Provenza de vouloir régler cette affaire en suicide et s’en débarrasser le plus rapidement possible alors qu’au fond, Major Crimes n’est pas une série qui aime jeter des affaires aux ordures. Au contraire, les détectives aiment chercher la petite bête à chaque fois. Quelqu’un est mort bon sang ! Provenza aurait donc dû agir comme quelqu’un de normal et considérer cette mort comme importante.

J’aime bien quand Major Crimes cherche à nous offrir quelque chose d’intéressant d’un point de vue purement policier. L’affaire l’était, les interrogatoires tout autant (surtout la mariée interrogée face à un parterre de nourriture grasse devant elle), mais l’attitude de Provenza beaucoup moins alors que ce dernier a pourtant quelques bonnes lignes à nous délivrer. C’est pile poil ce que j’apprécie dans cette série et je n’en demandais pas moins de leur part. A côté de ça, nous avons l’intrigue de Rusty. Il continue de chercher des informations supplémentaires au sujet d’Alice et pour ce faire, il veut trouver le mot de passe de sa messagerie. On ne sait pas avec qui Rusty discute en ligne (encore quelqu’un qui va lui causer des ennemis je parie) mais il parvient à l’issue de cet épisode à trouver le mot de passe de la messagerie d’Alice ce qui va probablement lui permettre de poursuivre son enquête. Ce que j’adore dans cette histoire c’est le fait que Rusty devient son propre enquêteur. Il enquête à sa façon, dans le dos des autres et c’est peut-être ce qu’il y a de plus intelligent. On ne sait pas vraiment qui est Alice mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est de voir évoluer Rusty, passer de l’adolescent aux problèmes d’ados, de relations avec sa mère, avec sa mère adoptive, etc. à quelqu’un de plus adulte.

Depuis que Rusty est aussi présent dans Major Crimes (donc depuis la saison 1), je sais au fond de moi qu’il est fait pour devenir un enquêteur lui aussi et la façon dont la série traite cette partie de l’histoire me plaît. Rusty est moins présent cette année qu’il ne pouvait l’être l’an dernier et sa présence se retrouve diluée de façon intelligente, sans jamais trop en faire. Je me demande si au fond Major Crimes n’avait pas besoin de ça pour sortir aussi le personnage de la mécanique que la série utilisée depuis 3 saisons. On ne pouvait pas le suivre encore et encore dans ses romances sans intérêt et dans ses histoires de cours. Il fallait quelque chose d’autre et je crois que la série a trouvé la bonne idée. Surtout qu’avec le prochain épisode, cette intrigue va pouvoir prendre une toute nouvelle dimension, à condition que Major Crimes veuille bien lui donner suffisamment de place. Bien que Provenza ait été assez cynique cette semaine, le cas de la semaine a donc été résolu sans trop de problèmes. Flynn a réussi à prendre un peu plus de place et surtout à devenir un poil plus intéressant que les autres. J’ai bien aimé la façon dont il intervient et les dialogues que la série lui offre sont assez bons ce qui ne gâche aucunement le plaisir pris.

Note : 6.5/10. En bref, le cynisme de Provenza déçoit mais le reste fonctionne parfaitement bien.


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