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ApéroBlog#6: impressions

Publié le 04 juin 2008 par Mawquise

(hiiiiiii, je viens de croquer dans un bout de jambon cartilagineux, c’est dégueulasse. C’est comme les veines apparentes dans un bout de viande, ça vous rebute pas vous d’avoir un petit tube béant pointé vers vous dans votre assiette? Moi je peux pas. Je célèbre donc les knackis et le jambon reconstitué. Y’a que ça de vrai)

C’était la minute “vis ma vie en live“. Ca a un petit côté pittoresque qui nous change de ce surfait blogosphérique, dans lequel on voudrait vous faire croire qu’on ne mange que du caviar, voire qu’on ne mange pas du tout: ça fait trop plèbe.

Alors on s’excuse mais ici on est pas des purs esprits. Pas que.

Ca me fait mal au derche de l’avouer, mais des fois je fais des trucs hyper “peuple”, genre se retrouver avec des gens pour boire.

Mais “boire”, boire hein, pas de la Salvetat en se mattant l’intégrale des films expressionnistes allemands des années 1920, en discutant de l’influence du dadaïsme dans Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau.

On a pas vraiment que ça à foutre. (même si ça m’est arrivé de boire de la Salvetat en regardant du Murnau)

Personne n’est parfait.

Alors hier soir, j’ai rejoint mes compatriotes blogueurs lyonnais pour l’édition number six des apéroblogs de Lugdunum. Ouais, on a été assiégés par les romains dans Astérix et on vous emmerde, on avait pas de nain blond en collants moulants pour nous sauver la mise. Ni de vieille folle en robe blanche pour nous faire de la soupe.

Mais on a plein de martyrs qui se sont fait dépecer, et ça, c’est cool.

Bref quand je vous dis qu’on se la joue vachement “pauvres”, c’est pas de la blague:

Z’avez vu? Les gens ils mangent des frites à même le sol. Et ça tise grave, à en juger par le nombre de touillettes derrière la carafe vide.

Bonjour la distinction.

Et en plus on s’est gelé les meules sévère à squatter les transats dehors, au lieu de rentrer à l’intérieur, comme les gens civilisés.

Les gens m’ont achevée, à la fin ça parlait d’âne qui serait mort à force de bouffer sa corde (ouais hein, c’est très confus hors contexte), de prise d’auto-défense pour faire exploser la tête d’un agresseur, ça faisait du pole-dance (ou assimilés hein, y’avait une barre imaginaire et des danseurs médiocres mais on ne critiquera pas), ça faisait des annonces publiques pour se trouver un mec; la cour des miracles quoi.

Et c’était toujours aussi bien.

Le punch m’a tuer.


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