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Henri II (portrait du jour)

Publié le 05 juin 2008 par Istvan

Henri IIHenri II naît le 31 mars 1519. C'est le quatrième enfant de François Ier et son deuxième fils. Il a le titre de duc d'Orléans. Son père, François Ier, est mis en prison par Charles Quint. Libéré en 1526 par la signature du traité de Madrid, ses deux fils, François et Henri, sont emprisonnés à sa place. Ils seront libérés en 1529, après la signature de la paix des Dames. Une rançon de deux millions d'écus d'or est versée. Les enfants regagnent Paris le 1er juillet.
A l'âge de quatorze ans, en 1533, il connaît une passion avec Diane de Poitiers, de vingt ans son aînée. C'est elle qui lui fait son éducation sentimentale. Elle exercera une forte influence sur Henri II lorsqu'il sera roi.
Aussi, quelques mois plus tard, il épouse Catherine de Médicis, sans grand enthousiasme. Du mariage avec Catherine sont nés dix enfants, dont deux mort-nés et un garçon mort prématurément.
François Ier meurt en 1547. Henri II devient roi. Il confie les postes clés à ses amis et à ceux de Diane de Poitiers, dont le connétable de Montmorency, auparavant disgracié.
Henri II souhaite prolonger la politique extérieure de son père. Il est conseillé en cela par François de Guise, duc de Guise, et Charles de Guise, archevêque de Reims. En politique étrangère, Henri II se montre agressif. Le règne de Henri II est marqué par la poursuite de la lutte entre le roi de France et le dernier champion de la chrétienté, Charles Quint. Après l'équilibre des forces instauré par la paix de Cambrai, le moment paraît favorable au premier. Le passage des trois quarts des pays allemands au protestantisme et les difficultés financières des Pays-Bas, porteurs jusque vers 1540 de l'essentiel de l'effort de guerre de Charles Quint, donnent enfin à la puissance française l'espoir de l'emporter. La campagne de 1552, menée avec une armée de quelque trente-cinq mille hommes permet au protégé du clan de Diane, François de Guise, de s'emparer du gage des Trois-Évêchés (Toul, Metz et Verdun). Voulue par Catherine et conduite par son cousin Strozzi, l'expédition française en Italie, destinée aussi à faire contrepoids aux succès des Guise, échoue à la bataille de Marciano. Concentrant tous ses moyens, Philippe II mobilise en 1557 une formidable armée de cinquante mille hommes, multitude encore jamais rassemblée. La victoire de Saint-Quentin est écrasante. L'armée espagnole déferle jusqu'à Noyon, s'empare de Saint-Quentin, de Hamm, du Châtelet, etc., mais elle ne peut remporter une victoire décisive. Guise en profite pour prendre Calais en 1558, d'où le traité de Cateau-Cambrésis (3 avril 1559). La France conserve Calais et les trois évêchés mais se sépare de la Savoie et du Piémont, renonçant à l'Italie et à ses rêves dans ce pays ébauchés avec Charles VIII.
Sur le plan intérieur, poursuivant la répression accrue à la fin du règne de son père, François Ier, Henri II, encouragé par Diane de Poitiers, créé une chambre spéciale chargée de combattre les réformés. Elle sera surnommée “chambre ardente”, envoyant au bûcher ceux qu'elle condamne. Plusieurs édits faits en 1551 et 1559 réglementent très fermement les relations avec les protestants et la punition de ceux-ci surpris à exercer leur culte ou toute personne en relation avec eux.
Henri II organise une fête le 30 juin 1559. A Paris il fait très chaud. Mais la foule arrive pour assister au tournoi organisée pendant celle-ci. Henri II bat le duc de Nemours et celui de Guise. Il veut un troisième assaut. Pour ce troisième assaut, Henri II rencontre Gabriel de Montgomery. La lance de Montgomery pénètre à travers la visière du casque du roi. Celle-ci a touché le cerveau d'Henri II. Ambroise Paré ne pourra rien faire pour sauver le roi.
Il meurt de la suite de cette blessure, après dix jours de profondes douleurs, le 10 juillet 1559.

Source : Le Louvre


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