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Burn-out : l’exemple pathologique d’un « socialisme » honteux

Publié le 23 juillet 2015 par Mister Gdec

Burn-out : l'exemple pathologique d'un " socialisme " honteux

Burn-out : l’exemple pathologique d’un « socialisme » honteuxje suis extrêmement choqué du rejet par le gouvernement du burn-out comme maladie professionnelle. Si encore ils avaient eu des raisons valables... Mais ce crétin de Rebsamen, le ministre du chômage travail, dans sa bêtise crasse, n'a même pas conscience de l'incohérence totale qu'il y a de déclarer à la fois (c'était sur Europe 1) que le burn-out ne sera pas reconnu comme une maladie professionnelle mais que " La loi sur le dialogue social comprendra " un début de reconnaissance " du " burn-out ". Faudrait savoir... C'est une maladie ou ça n'en est pas une ? De plus, l'argument invoqué me révolte absolument, car c'est exactement le même que celui utilisé par les employeurs fautifs pour se dédouaner cyniquement de toute responsabilité, quand bien même elle est patente :

" ce n'est pas une maladie qui peut figurer au tableau des maladies professionnelles, parce qu'elle n'est pas uniquement liée au poste de travail" .

(Sous-entendu : " ceux qui en sont atteints ont souvent aussi des problèmes personnels, et qui nous dit que ça vient du boulot, hein ? "). Ben tiens... Quand on connait le sujet, et pas seulement en surface, on ne peut qu'être révolté par un tel positionnement, qui met gravement en difficulté les personnes concernées, si nombreuses, et qui le seront de plus en plus compte-tenu de la concentration de la pression provenant des employeurs (et de la fameuse et criminelle en l'occurrence loi du marché) et de l'hyper-réactivité nécessité par des rythmes de travail de plus en plus effrayants dans des contextes concurrentiels à outrance. Ces gens là n'ont vraiment plus rien de socialiste. Ils reprennent exactement le discours du patronat, sans aucun discernement. C'est insupportable et inadmissible. je pense à toutes celles et ceux qui en sont victimes, qui n'auront donc pour seule solution, face au harcèlement de leurs employeurs, à la pression du résultat et à une organisation du travail anxiogène et défaillante que de négocier, dans le meilleur des cas (quand leur employeur pour s'économiser des frais de licenciement ne les poussent pas cyniquement à la démission...) une rupture conventionnelle, avec les résultats que l'on sait. Honteux. Not in my name. Cette gauche n'a vraiment plus rien de gauche. Qu'ils s'en aillent tous. Ils sont totalement inutiles, et nuisibles. Tous ceux qui mourront d'épuisement au travail vous remercient.


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