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Critiques Séries : The Fosters. Saison 3. Episode 4.

Publié le 23 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Fosters // Saison 3. Episode 4. More Than Words.


Pour traiter de sujets difficiles, je crois que The Fosters a toujours été une sorte de modèle. La série peut parfois être médiocre mais ce qu’elle réussie toujours c’est à m’attacher à certaines de ses histoires et cet épisode est probablement l’un des plus beaux qu’elle est réussi sur un sujet aussi complexe que le transgenre. The Fosters est l’une des rares séries à avoir parler d’homosexualité masculine entre deux garçons aussi jeunes que Connor et Jude, mais cet épisode est une occasion de parler de quelque chose de complètement différent : du transgenre. En effet, Cole est quelqu’un de différent et la façon dont la série gère cette histoire est très beau, surtout par rapport à Callie. Cette dernière est celle qui porte le message très haut. C’est toujours facile de faire de Callie le porte étendard de toutes les causes et de tous les problèmes dans cette série, mais il faut bien avouer qu’elle est parfaite dans ce rôle là dans cet épisode. Sa relation avec Cole est touchante et la scène de la plage où Cole enlève son t-shirt est une scène à la fois émouvante et pleine de tolérance. C’est l’une des plus belles scènes que la série ait pu faire cette année et je crois même l’une des plus belles de toute l’histoire de la série. C’était un risque à prendre une telle intrigue mais je suis forcé de constater que le résultat est bel et bien là.

A côté de ça, Connor et Jude continuent quant à eux leur chemin vers l’acceptation alors qu’ils se retrouvent à un bal LGBTQ. C’était mignon comme tous de les voir danser tous les sens ensemble. Je trouve que cette relation est tellement unique elle aussi. Ce n’est pas l’homosexualité que l’on peut voir généralement dans les séries. Non, ici c’est vu comme quelque chose de difficile à accepter au départ (à la fois pour soi-même et pour la famille) mais aussi sous un angle terriblement innocent. Les deux ne se posent pas de questions sur qui va être passif ou actif. On s’en fout car ce n’est pas le plus important. Le plus important est qu’ils s’aiment et je crois que dans les relations gays d’aujourd’hui, on a perdu cette innocence, cette envie d’être avec quelqu’un pas pour une question de sexe mais une question de sentiments. Ce n’est pas la première fois que The Fosters parle d’homosexualité mais elle fait encore une fois un pas en avant avec cette partie de l’histoire. L’épisode est fort dans sa façon de gérer des histoires fortes en émotions. A côté de ça, après 20 ans, le frère de Lena, Nate, vient enfin lui rendre une petite visite avec ses parents. C’était une façon là aussi de parler de sujets qui fâchent.

Lena a besoin d’une excuse de la part de sa mère. C’était assez difficile comme moment mais j’ai trouvé ça terriblement beau. The Fosters maîtrise là aussi très bien les sujets les plus adultes (et ce qui pourrait très bien attendre les jeunes d’aujourd’hui alors que The Fosters et cie tentent justement de changer la mentalité des gens vis-à-vis des LGBT). L’épisode précédent s’était achevé sur un cliffangher alors que Brandon avait surpris A.J.. Ce n’est pas vraiment ce sur quoi The Fosters va se concentrer cette semaine ça elle a d’autres chats à fouetter. Finalement, The Fosters démontre encore une fois tout sa force avec cet épisode, sa capacité à nous proposer des choses que l’on ne voit pas ailleurs en télévision actuellement. Je ne m’attendais pas à voir un tel ras de marée d’émotions en un seul épisode, surtout qu’ils ont vraiment tout condensé dans un seul et même épisode, comme si le but était justement de nous faire flancher. Par chance, cela fonctionne très bien, permettant aux personnages les plus impliqués (Cole/Callie, Jude/Connor, Lena/sa mère) de partager des émotions fortes comme l’on en avait rarement vu auparavant dans la série. Parfois, la tolérance est l’un des messages les plus forts qu’il soit et je pense que les scénaristes de cette série ont compris ce que cela voulait dire. The Fosters n’a jamais cherché, comme Glee, à mettre toutes les minorités sexuelles possibles et imaginables pour « surprendre ». Tout est introduit avec logique et tarte.

Note : 10/10. En bref, rien à redire sur la beauté de cet épisode.


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