The Brink // Saison 1. Episode 4. I’ll Never Be Batman.
Si j’adore les influences de The Brink, je trouve que la série n’arrive pas forcément à la tête de ce que j’attendais de sa part. « I’ll Never Be Batman » est donc plus un moins un épisode qui m’a laissé sur le côté. C’est parfois drôle, parfois vide, mais parfois aussi sympathique. C’est un épisode qui ne cherche pas trop à nous surprendre, juste à rester égal à ce que la série semble vouloir délivrer depuis ses débuts. C’est quelque chose que je trouve dommage en somme mais qui parvient malgré tout à faire son petit effet, notamment car les scénaristes ont réussi à nous surprendre par quelques bonnes blagues bien délivrées. L’une des réussites de cet épisode c’est Jack Black. Ce dernier est vraiment l’un des meilleurs éléments de The Brink et il nous prouve une fois de plus que ce n’est pas une erreur de casting. Loin de là, c’est même la meilleure idée de casting pour cette série qu’ils aient pu avoir. En somme, cet épisode est un épisode qui débute et s’achève sans véritable surprises, sans moments grandioses. Et ce même si le début de l’épisode avait clairement le potentiel de le devenir : un moment culte (pour The Brink…). Les personnages sont tous assez bons et c’est l’une des choses qui aide justement cette série à nous faire passer un agréable moment alors que le secrétaire Larsen arrive à New Delhi afin de convaincre le ministre des affaires étrangères indiens de ne pas envahir le Pakistan alors qu’un calcul rénal lui fait plus de mal que de bien.
Larsen est l’un des autres bons éléments de cet épisode. Il nous offre des moments de comédie assez efficaces (notamment une petite scène à la fin de l’épisode qui laisse espérer une suite d’autant plus sympathique). Comme tous les épisodes de The Brink jusqu’à présent, beaucoup de choses se passent mais rien de tout ça n’a vraiment d’impact ou de signification, du coup la question se pose : est-ce qu’il se passe réellement quelque chose ? C’est là le problème de la série et surtout de cet épisode. D’une structure simpliste et d’un aspect dramatique très épuré, la série n’a pas forcément grand chose à faire dans cet épisode. C’est tout ce qui peut se faire de plus confortable dans le registre que la série utilise et comme la série en son tout, elle refuse de s’offrir une vraie ambition. Quelque chose se passe, puis une autre chose, et encore autre chose et puis finalement la dernière chose. C’est souvent sympathique car le rythme fait que l’on n’a pas vraiment le temps de voir toutes les faiblesses de The Brink tout de suite mais quand on commence à regarder de plus près, on voit que finalement on ne retient pas grand chose de cette série. Cet épisode par exemple, il nous offre beaucoup de choses sauf que la plupart se font de façon assez vides.
The Brink est pourtant une série qui donne envie de voir si elle ne va pas nous surprendre à un moment et faire quelque chose de complètement barré. Car elle est faite pour ça. Jack Black est au top dans cet épisode mais le scénario semble un peu trop souvent le freiner dans ses aventures et justement, c’est le plus gros problème que j’ai avec cette série. On pense par moment que The Brink va s’arrêter sur quelque chose et enfin nous dire ce à quoi les personnages doivent ressembler. Du coup, si cet épisode est drôle, qu’il a de bonnes petites scènes comiques et que cela fonctionne bien comme une comédie, cela ne veut pas pour autant dire que The Brink raconte grand chose. C’est aussi le premier épisode de la série qui n’a pas été écrit par les deux créateurs de la série et c’est peut-être là le problème. Si je n’ai pas vraiment vu de vision différente des choses, les trois premiers épisodes suivaient (ou semblaient suivre) une vision des choses un peu plus sympathique. Je me demande si la seconde partie de la saison sera plus convaincante que ce que j’ai pu voir de la série pour le moment. J’ai envie que cela soit plus intelligent, plus dramatiquement sympa sauf que les scénaristes vont devoir faire de vrais efforts pour nous donner envie. Car là… ce n’est pas encore le cas (en tout cas pas de mon point de vue).
Note : 4/10. En bref, toujours déçu du résultat.