Putain de téléphone
On s'avance lentement vers le drame, à petit feu, on le sait. Le quotidien, le banal, l'habituel, le rien qui va tout faire basculer. L'anodin. L'arme ? Le téléphone. Une seconde d'nattention et tout bascule. Le temps de réaliser que c'est déjà trop tard. Souvent, c'est la sérénité qui tue. Le fait de se croire invincible, au-dessus des lois, nimbé de confiance en soi.
L'accident est filmé à la manière de celui du film Les choses de la vie de Sautet. Au ralenti. Le temps dilaté. Le temps de se dire merde non ! Ça aurait pu être autrement.Méditer sur l'inconséquence d'actes paraissant si banals, si insignifiants.