Avant guerre, ou plutôt à l'époque de Vichy ?, il y a eu un consensus parmi les hauts technocrates, du type du consensus de Washington : ils savaient comment organiser la société. Pour assurer son bonheur il fallait lui appliquer les conseils de la science. Cette idée a triomphé après guerre, à une époque où le changement consistait à reconstruire l'économie et à diffuser les découvertes faites durant la guerre.
Mais aujourd'hui, cela ne va plus. Le technocrate applique des techniques que d'autres ont inventées. Or, elles ne fonctionnent pas. Il faut en trouver de nouvelles. Le technocrate doit se faire enquêteur. Et il doit être guidé par l'intérêt de l'organisation qu'il dirige. Changement douloureux ?