Suite à la demande dans les commentaires du post d'hier (ici) de mon
attachée de presse officielle, je vous livre une bien triste mésaventure dont j'ai été malgré moi le témoin...
Cette histoire est la réprésentation parfaite d'une petite chanson de Gad Elmaleh sur laquelle je vous laisse vous recueillir quelques instants...
En récupérant ma voiture au stationnement où je l'avais laissé en ville, j'ai aperçu une forme étrange sur le toit de celle-ci...
Avec hésitation je m'en approche, qu'est ce donc? un caca de noizeau ? un chewingum king-size? ... et non! c'est pire en tournant tout autour de ma voiture, je fais le tour du problème et je
commence à comprendre ce que j'ai sous les yeux... Ce truc pointu là, ça pourrait être un bec... oh non ! et ça là, en forme de boule et un peu noir, ça serait pas des orbites.... Je dois me
résoudre à constater qu'il s'agit d'un petit oiseau, tout petit le n'oizeau, pas encore une seule plume sur le corps... donc pas d'ailes, et donc: "petit oiseau, si tu n'as pas d'ailes,
tu peux pas voler..."
Mon sang ne fait qu'un tour et je comprends alors que ce petit être a choisi de se sucider. On notera que c'était un acte impulsif car il n'a même pas pris le soin d'amener sa coquille avec
lui... Il a choisi d'en finir avec sa vie pas encore commencée sur le toit de ma Twing'...
Moi, j'y vois là de nombreux signes qu'en France ça va mal, même pour les petits zozios !
J'envisage plusieurs raisons à son acte, vu qu'il n'a pas laisser un seul message, même à sa famille...
- La hausse du prix du gasoil
- La baisse du pouvoir d'achat
- Le chômage
.. mais petit zozio tu aurais du attendre de naître au moins pour que ta petite maman ait le temps de t'expliquer que toi petit zozio, tu ne seras pas confronté à tout ça...
- autre hypothèse, la pollution, surtout pour toi qui allait naître en ville... et là je comprends mieux ton geste, et même le symbole de t'être scratché sur ma voiture source de pollution de
nous simple terriens.
Tu as choisi ma Twing' comme une dernière façon de voir du pays, je n'ai donc pas osé contrarier tes volontés, je t'ai donc promené pendant quelques jours, puis c'est la pluie qui, t'ayant
doucement fait glisser sur le toit a décidé de ta dernière demeure...