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Critiques Séries : The Strain. Saison 2. Episode 3.

Publié le 28 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Strain // Saison 2. Episode 3. Fort Defiance.


Si le début de la saison 2 était réussie, c’est en grande partie car la série a réussi à nous offrir deux épisodes permettant de donner de la pertinence à l’histoire et aux personnages. En délivrant un peu plus d’histoire sur l’univers des vampires, The Strain a réussi à nous offrir tout ce que l’on peut attendre de sa part. Au delà de ça, c’est aussi un épisode qui va nous en dire un peu plus sur Setrakian. Nous allons découvrir que ce dernier fait bouillir des vers de vampires pour ensuite déverser ce liquide dans ses yeux. Il fait ça depuis quelques temps maintenant mais personne ne semble avoir remarqué. Il vient alors à la rescousse du téléspectateur et surtout des personnages afin de nous faire comprendre pourquoi il fait ça. C’est uniquement pour vivre plus longtemps car il n’a pas l’âge qu’il devrait avoir. Personne n’avait donc remarqué tout ce qu’il fait, sa petite popote dans son coin, jusqu’à maintenant. Nora retrouve alors son corps sur le sol avec du sang sortant de ses yeux. C’est à ce moment là qu’elle va commencer à se poser des questions. Ce qui est assez cocasse dans cette scène c’est le fait que Setrakian se moque des scénaristes qui ont créé des personnages crédules et crétins. Pourquoi ne serait-elle jamais demandé quel âge Setrakian peut bien avoir ? Le téléspectateur pouvait largement deviné mais au niveau de crétinerie de The Strain, pas besoin de se poser de questions.

De toute façon, cette révélation a beau être intéressante, je me demande si au fond cela ne veut pas dire que dans le prochain épisode, quelque chose va se passer avec ce personnage. Après tout, ce serait trop facile si l’on pouvait faire bouillir des vers de vampires sans problème et vivre plus longtemps grâce à ça. Cela va forcément avoir des conséquences par la suite. Cet épisode s’éloigne cependant de la mythologie et de sa construction afin de revenir en partie aux défauts de The Strain et notamment dans sa façon de créer des situations aussi grotesques que fun. La scène finale avec Gus (toujours incarné par Miguel Gomez vu récemment dans La Rage au Ventre au cinéma) était assez drôle dans ce sens là. Cela n’a pas vraiment d’intérêt mais cela fonctionne très bien dans sa propre connerie. Cette scène m’a amusé sans pour autant me faire sursauter. C’est aussi là que je me suis demandé si Lizzie Brocheré sert vraiment à quelque chose. Celle que j’avais vu dans le premier épisode comme une aubaine pour sortir The Strain de ses petits problèmes, est en train de ne pas servir à grand chose. Fet et Dutch continuent de leur côté de faire encore et encore les mêmes choses avec une légère notion de frustration sur les bords.

Car The Strain est comme ça. Heureusement, Zach reste fidèle à lui même. Dans la famille Goodweather je voudrais donc le fils. C’est une petite leçon de SVT que prépare son père afin d’expliquer à son fils ce qu’il fait dans ce labo pour stopper le virus. Une fois de plus Eph est le personnage le plus pompeux de The Strain. Ce n’est pas qu’il est embêtant, juste que son personnage n’a pas de grand intérêt et n’apporte rien de bien nouveau au schmilblick. J’ai l’impression que Nora apporte quant à elle beaucoup plus avec Setrakian, même si cela reste là aussi trop maigre pour moi. Finalement, The Strain retombe donc ici dans ses travers en revenant à ce qu’elle pouvait faire de plus médiocre l’an dernier. Si le fun de certaines scènes tend à rattraper le tout, je reste persuadé qu’il y a encore des tas de problèmes là dedans qui n’ont pas de grand intérêt à mes yeux. Eph fait partie de ces personnages qui m’énervent car ils sont là, tentent d’être les héros mais le scénario ne fait rien avec eux si ce n’est les trimbaler et les faire errer coûte que coûte. Même la relation entre lui et Zach n’a pas de sens ou n’a rien à nous offrir. C’est sacrément dingue tout de même de se dire qu’une telle série fait des choses aussi ennuyeuses.

Note : 5/10. En bref, si le fun et quelques moments assez cocasses et gores tendent à rattraper le tout, je suis de nouveau déçu.


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