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Que reprochent ses détracteurs à Xavier Beulin, patron de la FNSEA ?

Publié le 30 juillet 2015 par Guy Deridet

Un article du Monde qui m'a fait bondir. Rien que le titre ...



A part les costumes, rien n'a changé ! A part les costumes, rien n'a changé ! A part les costumes, rien n'a changé ! L’article du Monde

Retour de boomerang pour le patron de la toute puissante fédération nationale des exploitants agricoles (FNSEA). Xavier Beulin, qui était en tête des mobilisations d’éleveurs, est désomais contesté par sa base, et notamment par les éleveurs en colère.
Critiqué pour son train de vie et ses multiples casquettes, M. Beulin a dû se fendre de deux courriers en quelques jours pour tenter de s’expliquer, non seulement sur sa gestion de la crise, mais surtout sur sa propre situation. Car outre son rôle de patron du plus puissant syndicat agricole français, Xavier Beulin est aussi un businessman, à la tête de plusieurs sociétés, qui sont parfois bien loin des préoccupations des éleveurs.

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N.D.L.R

Encore un exemple qui démontre pourquoi les choses ne vont pas bien en France. Le président du principal syndicat des agriculteurs dirige une importante entreprise d'agroalimentaire. Entre autres multiples casquettes.

Pour comparer, c'est comme si le PDG de Peugeot SA était secrétaire général de la CGT ! Rien que cela ! Impensable, me direz-vous ? Et bien non, dans le syndicalisme agricole, ça n'a choqué personne.

Certains membres de la FNSEA (sans doute pas les plus importants) réalisent seulement maintenant que M. Jeulin n'est pas le mieux placé pour défendre les intérêts de la plupart des agriculteurs français.

Entre nous soi dit, ils auraient pu s'en apercevoir avant.

Mais c'est toujours la même chose, ils se sont dit sans doute qu'avoir un président bien placé sur le marché, c'est le cas de le dire, serait un bonne chose pour faire avancer leurs affaires. Aussi. Ils découvrent maintenant que le monde des affaires est un monde féroce dans lequel un agriculteur moyen n'a aucune place. D'un patron haut placé on ne peut attendre, éventuellement, que des prébendes et des passe-droit. Certainement pas une avancée du monde syndical.

Dans l'agriculture, comme ailleurs.

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