Avec la nouvelle année qui débute, plusieurs ont pris la bonne résolution de mettre de l’ordre dans leurs finances personnelles. Sage décision. Mais avant d’aller plus loin, posez-vous la question suivante : êtes–vous bien seconder? Le conseiller ou planificateur en charge de vos actifs est-il suffisamment compétent? A-t-il du temps à vous consacrer et enfin la question qui tue : Voit-il à défendre VOS intérêts AVANT les siens ou ceux de la banque ou caisse qui l’embauche?
Voici 7 situations qui vous permettront de comprendre qu’il est peut-être temps de vous tourner vers quelqu’un d’autre.
Lorsqu’il ne veut pas vous dévoiler vos rendements moyens des dernières années et les comparer à la moyenne de l’industrie, faites quelque chose! Cette information cruciale est finalement son bulletin de notes. Vous n’êtes pas devant un individu ou une organisation professionnelle si on évite de vous montrer VOS chiffres!
Quand il insiste pour vous vendre toujours les produits de la même institution financière. Gardez à l’esprit que ce ne sont pas les nananes, les babioles et ristournes aléatoires qui financeront votre retraite, mais de vrais résultats NETS dans vos REER et CELI.
Quoi vous n’avez pas encore de plan financier? Récemment un couple dans la cinquantaine me confiait qu’après 10 ans de promesses, leur conseiller d’une compagnie d’assurance respectable de Québec n’avait toujours pas pris le temps de leur préparer des projections de retraite en bon et due forme. Innaceptable!
Si votre conseiller vous offre UNIQUEMENT des certificats de placement (CPG) non rachetable, il ne travaille pas pour vous. Il est très facile de dénicher des produits offrant le même rendement RACHETABLES en tout temps SANS pénalité. Aussi, si on garnit vos REER et CELI qu’avec des CPG Boursiers comportant un plafond de rendement, il est évident qu’on place vos intérêts après ceux de l’institution.
Si votre conseiller a une obligation de vendre un minimum de produits maison de son institution ou pire, s’il a un volume minimum de ventes annuelles à effectuer, il est soumis à des quotas. Tôt ou tard, ce sont les clients qui finissent par en subir les frais. Je n’arrive toujours pas à comprendre que cela soit encore permis au Canada en 2015. Pour vous en assurer, vous pouvez téléphoner et le demander à votre conseiller ou mieux à son patron. Je suis d’avis que si un conseiller ou planificateur a une obligation de VENDRE, il ne devrait pas s’appeler conseiller, mais uniquement « représentant des ventes ». Au moins ce sera limpide.
Durant un entretien, quand vous ne saisissez pas un traître mot de ce qu’il dit, il y a un problème. Un professionnel de la finance doit avoir des qualités de communication. C’est fini l’époque où pour « enfirouaper » le monde on n’avait qu’à les endormir avec des mots savants et du jargon financier. Un conseiller efficace est celui qui réussit à se faire comprendre et surtout, qui écoute et comprend vos préoccupations.
Enfin, virez-moi tout de go celui ou celle qui ne vous donne jamais de nouvelle ou qui ne vous retourne pas vos appels. Il ne mérite tout simplement pas de gérer vos avoirs gagnés à la sueur de votre front.