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Jean Michel Baylet dépoussière le PRG

Publié le 05 juin 2008 par Jean Noël Delorme
Jean Michel Baylet dépoussière le PRG « Le Congrès du Parti radical de gauche a reconduit dimanche à Paris Jean-Michel Baylet, seul candidat en lice, à la tête de ce parti, qu'il dirige depuis 1996. A l'issue de deux jours de travaux, les quelque 400 délégués du PRG ont voté à la quasi unanimité - avec une abstention et trois votes contre- , pour la reconduction de M. Baylet, 61 ans, sénateur du Tarn-et-Garonne. Les débats du congrès ont été dominés, par les perspectives d'alliance en vue des prochains scrutins, en particulier les élections européennes de 2009. Le PRG avait soutenu la candidate socialiste Ségolène Royal en 2007 dès le premier tour. Les partisans et adversaires d'alliances avec des partis centristes se sont exprimés, sans que le débat soit à ce stade tranché. Jean-Michel Baylet qui a ouvert depuis un an un dialogue avec le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo a affirmé : "Je n'autoriserai personne de m'interdire de dialoguer avec qui que ce soit". » (de  PRGlandes.org) Jean Michel Baylet a annoncé, dans son discours, un grand ménage structurel de printemps et à l’instar de son homologue du Parti Radical Valoisien, Jean Louis Borloo, en Décembre, a nettement montré des velléités d’indépendance et a fustigé les donneurs de leçon. Il s’en est pris aussi violemment aux caciques qui ne visent qu’une investiture et sclérosent leur fédération et le PRG ! Pour ce qui concerne le dialogue avec le Parti Radical Valoisien, fort de la confiance des congressistes il ne refusera aucun dialogue. Ci-après quelques moment forts de son discours que vous pouvez retrouver ici « Les fédérations qui ne servent qu’à élire leur président et à le présenter ainsi à une hypothétique désignation socialiste du genre d’allié que nos alliés préfèrent, celui qui n’existe pas... Les fédérations cadenassées souvent par des moyens familiaux et dont le souci principal semble être de ne jamais enregistrer les adhésions qui pourraient déséquilibrer le rapport de « forces » (j’y mets de lourds guillemets) créé autour du principe de rareté militante.... (il va encourager à) pratiquer le contre-système des adhésions directes au siège national  je propose que tous nos conseillers régionaux sortants prennent la tête de listes régionales indépendantes en 2010. …il est un type de communication que nous sommes incapables d’imiter. Même en me fardant, je ne ressemblerai ni à Ségolène Royal ni à Bertrand Delanoë. Plutôt donc que d’essayer nous aussi de faire dans l’instantané, dans la passion et dans le télégénique, je vous propose de privilégier la communication sur nos idées et même sur notre doctrine... Donc, je vous en supplie, ne récitez pas, pensez... Humanisme, solidarisme, mutuellisme, laïcité, la République comme un idéal toujours inachevé, une exigence jamais comblée et non comme une simple démocratie apaisée, la justice comme un impératif social, la fraternité comme un art, venu du cœur, de fabriquer de l’unité avec de la diversité, et la liberté, la Liberté majuscule, ai-je besoin d’en dire plus Quel besoin, de suivre la dictature des bien-pensants quand on est capable de penser librement ? je n’autoriserai personne à m’interdire de dialoguer avec qui que ce soit, ni à vous empêcher de le faire selon l’appréciation que vous ferez, dans vos communes, vos départements ou régions, de l’alchimie complexe entre les nécessités de l’échange et les équilibres politiques locaux. Si le Président de la République m’invite à nouveau à parler avec lui, j’irai lui parler. Est-ce une honte ? •   Si lui-même ou son gouvernement émet une proposition allant dans le sens de l’intérêt général, je la soumettrai à votre débat avec mon avis favorable. Est-ce un scandale ? •   Si l’on vient à nous proposer une réforme des institutions qui, même partielle et insuffisante, va dans le sens que nous espérions, je demanderai à nos parlementaires de l’approuver après l’avoir amendée ? Est-ce inacceptable ? •   Et si, demain, parce que c’est probable, parce que je sais qu’on m’attend là, des Européens me demandent de ne parler que de l’Europe aux élections européennes, j’aurai envie de leur dire oui. Allez-vous me le reprocher ? Non, évidemment non. Et je dis, sans colère mais sans faiblesse, à tous les procureurs, qui prétendent faire une théorie et même une doctrine de leur immobilisme politique, que la mobilité est au contraire une qualité et que –puisque nous commémorons mai 68– je leur interdis d’interdire Il faut donc la patience de Sisyphe pour remonter sans cesse le rocher (le boulet ?) de la fédération de la gauche quand nos propres alliés s’emploient, élection après élection, à désespérer le pays par le spectacle de leurs divisions et à nous faire perdre avec eux en accusant ensuite notre indépendance de leur propre impuissance. A méditer...

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