Magazine Environnement

Il faut arrêter de créer la tentation d’un côté […] et la culpabilité de l’autre.

Publié le 05 juin 2008 par Nathalie Jouat

nicolas hulotC’est toujours plein de bon sens et de pédagogie que Nicolas Hulot répond aux interviews. Aujourd’hui, c’est l’Express qui publie quelques pages où l’ex futur candidat politique (candidature aux européennes 2009 ? ) se prononce sur la situation de la France post Grenelle, dans un climat en berne économiquement.

On reviendra ici sur la formidable prise de conscience qui s’opère en France et dans le monde vis-à-vis de l’urgence écologique, qui se traduit malheureusement par un très lent changement des habitudes et des mentalités. Que ce soit au niveau des ménages, des gouvernements ou des entreprises/industries, on peine à passer à la vitesse supérieure et cela inquiète l’homme du pacte écologique.

« « Tout le monde le fait » n’est pas un argument, l’erreur commune n’est pas une vérité. », Hulot revient sur le débat des OGM et préconise le principe de précaution dans un contexte de doute. Une sage décision à mon sens, si je puis m’exprimer en ma qualité de citoyenne qui a peur quand elle cuisine sa ratatouille.

La France est-elle utile ou idiote si elle est vertueuse seule ?

Une question peut-être un peu stupide mais qui tombe à pic dans cette année anniversaire de mai 68.
Si la France risque le bonnet d’âne chez les actionnaires pour ces choix prudents et réfléchis quand aux OGM et autres questions de société, elle pourra en revanche être moteur de la lente révolution verte qui s’engage au niveau mondial.
Il y a 40 ans, les Français ont lancé la révolte du raz-le-bol d’une même voix . Une révolution culturelle, idéologique et surtout spontanée qui a prouvé une fois pour toute que l’opinion citoyenne peut et doit être entendue.

Aujourd’hui, le monde va mal une fois de plus.
La crise énergétique, avec une amorce de changement mal canalisé (les biocarburants) a en partie engendré une crise alimentaire ;
Cela me rappelleun phénomène de cycles économiques (le cycle Kondratieff
en l’occurrence étudié dans mes années lycée ), sommes-nous aux prémices d’un renversement de situation ? Le fameux “Peak Oil” serait-il le point culminant d’un cycle qui nous amènera vers une période de privation et de retour à une situation moins énergivore et boulimique de consommation ?

Lisez l’interview de Nicolas Hulot sur le site de l’Express !! Et en avant !


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