Comme ses deux concurrents, l’opérateur le plus choisi en Afrique du Sud pour appeler au Sénégal ou vers un autre pays compte externaliser une partie de ses tâches. Ce qui pourrait entraîner une vague de licenciement. Un dirigeant avait cependant rassuré qu’il n’y aura pas de perte d’emploi avec ce projet.
Une short-liste de quatre candidats opérateur téléphonique
Ce projet d’externalisation concerne la maintenance du réseau de l’opérateur le plus sollicité pour des appels internationaux depuis l’Afrique du Sud. Celui-ci a déjà établi une liste de partenaires potentiels. Après triage, seuls quatre acteurs ont été retenus : l’équipementier franco-américain Alcatel-Lucent, le Sud-Africain Neotel, le Suédois Ericsson et le chinois Huawei. L’heureux élu aura la charge de se charger de maintenance du réseau de Vodacom durant trois ans, à partir du 1er novembre 2015.
Ce programme est conçu dans l’objectif de réduire les coûts. Les abonnés du premier opérateur sud-africain peuvent ainsi espérer téléphoner moins cher qu’aujourd’hui prochainement. Certains employés risquent cependant d’en payer les frais. Une externalisation entraîne en effet, quasi-systématiquement, une vague de licenciement au sein du segment externalisé.
Les travailleurs de Vodacom n’ont pas à s’inquiéter
C’est ce qu’a récemment déclaré le porte-parole de Vodacom Richard Boorman au cours d’une récente sortie. Cette déclaration peut cependant ne pas suffire à désamorcer les polémiques autour du projet. MTN et Telkom, deux autres acteurs permettant d’appeler en Israël ou ailleurs depuis l’Afrique du Sud, font encore aujourd’hui les frais liés à un projet similaire.
L’Union des travailleurs de la Communication (CWU) n’a pas tardé à réagir après l’annonce de ce projet d’externalisation par le premier opérateur sud-africain. Elle déplore notamment l’inexistence de consultation du syndicat avant l’établissement du communiqué. La filiale sud-africaine de Vodafone risque donc d’avoir les mêmes problèmes que ses deux concurrents si elle ne revoit pas ses positions.