L’hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome de la prostate est un trouble de plus en plus fréquent chez l’homme avec l’âge, et qui s’accompagne de nombreux symptômes urinaires. S’il existe aujourd’hui des protections spécialement conçues pour les hommes confrontés à ces problèmes, certains hommes devront suivre un traitement médicamenteux. Cette étude américaine révèle que l’un de ces médicaments, le finastéride, s’il corrige les troubles de la miction, peut entraîner une aggravation significative et persistante de la dysfonction érectile.
L’hypertrophie bénigne de la prostate est caractérisée par la croissance excessive de la prostate. Si sa prévalence clinique est plus faible, on estime qu’au-delà de 50 ans, plus d’1 homme sur 2 a une prostate de volume supérieur au volume normal, et qu’au-delà de 70 ans, plus d’1 homme sur 4 a une prostate d’un volume supérieur à 2 fois le volume normal. Si à 50 ans, deux tiers des hommes ne ressentent aucun symptôme, après 60 ans, ce n’est plus le cas que d’un homme sur 3. L’Association française d’Urologie estime ainsi à près de 1 million, le nombre d’hommes en France traités médicalement pour une HBP.
Parmi les symptômes,
- la difficulté à déclencher la miction,
- une miction faible et saccadée,
- des gouttes d’urine post-miction,
- et l’impression que la vessie n’est pas vraiment vide.
Ces symptômes peuvent s’accompagner de complications, comme l’infection urinaire, des calculs urinaires, une rétention urinaire ou des problèmes rénaux.
Plusieurs options thérapeutiques sont possibles, en fonction de la sévérité de l’HBP : l’option chirurgicale, les traitements médicamenteux et les palliatifs.
· En effet, les hommes disposent aujourd’hui de toute une gamme de protections spécifiquement adaptées à leur anatomie et qui leur garantissent une sécurité absolue en toute discrétion (Produits conseillés : TENA Men).
· Parmi les traitements médicamenteux, les alpha-bloquants destinés à détendre les muscles de la vessie, de l’urètre et de la prostate et les inhibiteurs de la 5-alpha réductase, pour freiner la croissance de la prostate, dont le finastéride. Ces derniers ont déjà été critiqués en raison de leurs effets indésirables.
Les effets indésirables persistants de certains traitements : Cette étude de l’Université de Boston montre avec le suivi, durant 45 mois, de 470 hommes avec HBP, traités par finastéride et 230 hommes par alpha-bloquant (tamsulosine) que les participants traités par le finastéride ont connu une diminution progressive et significative de leur fonction érectile et une baisse des niveaux de testostérone. Si les 2 options médicamenteuses se sont révélées efficace dans le traitement des symptômes urinaires de l’HBP, les effets secondaires indésirables sur la fonction sexuelle sont persistants et préoccupants. Ces options médicamenteuses doivent donc être considérées plus attentivement, concluent les auteurs.
D’autant qu’il existe une troisième option, la phytothérapie, à l’efficacité prouvée, qui peut, dans certains cas, combinée aux protections, parvenir à réduire les symptômes et à améliorer la qualité de vie. Il existe en effet aujourd’hui toute une gamme de protections pour les hommes, adaptées à leur morphologie (ex: TENA Men Niveaux 1 et 2).
Source: Hormone Molecular Biology and Clinical et via Boston University Erectile Dysfunction Worsened, Testosterone Levels Decreased by Some Drugs for Treatment of Prostate Enlargement
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