Du 15 au 20 juin, nous étions 26 à randonner « de façon nordique » sur des sentiers plus au moins balisés du Jura. Notre hébergement était au gîte « Cap de France » à Ciernébaud, près de Frasne, à 1300 m d'altitude.
Le 1erjour, nous avons parcouru tous ensemble, à partir du gite, une partie du GR du pays de Haute Joux. La pluie ne nous a pas empêchés de profiter du paysage et d’admirer les Saxifrages et la Reine des Bois.



Les jours suivants, nous avons constitué 2 groupes : les « Gros Mollets », conduit par Henri et Rosine, et celui des marcheurs plus « Contemplatifs » et captivés par l'environnement botanique, mené par Jean P. et Inge.





Nos traces se recoupaient parfois à midi pour pique niquer ensemble (et éventuellement changer de groupe) et se rejoignaient en fin de journée au point de rendez-vous avec le car.

Au matin du 2e jour, à partir de Mouthe, nous avons remonté le Doubs jusqu’à sa source pour y vivre un moment géologique intense…


… avant de monter sur le plateau pour y cheminer au milieu de troupeaux de vaches, devant parfois franchir les obstacles qui délimitent leurs parcs.

Le car nous attendait devant le clocher comtois de l’église de Rochejean que nous avons atteint sous la pluie battante.


Alors que les « Gros Mollets » se perdaient dans les hautes herbes, une petite halte nordique en attendant Jean P. autorisait la contemplation d’un massif de fleurs de Julienne des Dames, un Orchis, et la Grande Astrance :





La météo favorable du 3e jour nous a permis d’explorer les sommets environnants : 500 m de dénivelés (ou plus) parfois difficiles à cause du balisage hasardeux des sentiers.
Les vaches se sont montrées très intrigués par nos exercices d'échauffements.




Le groupe des « Contemplatifs » arrivait au sommet du Mont d’Or vers midi, alors que les « Gros Mollets » s’engageaient sur les pentes du Morond…



… et courraient en fin d’après midi pour arriver à l’heure au rendez-vous avec le car, poursuivis par un troupeau vengeur, les « Contemplatifs » prenant le temps d’observer des Hêtres tordus, des Renoncules à Feuilles d'Aconit, du Pigamon et des champs entiers de Gentianes jaunes*




En soirée, Jean D. a offert l’apéritif pour célébrer le fait qu’il avait miraculeusement récupéré son téléphone et son appareil photo, respectivement perdus dans le TGV et sur les pentes du Mont d’Or…Dans le même ordre d’idée, pendant la première sortie, des randonneurs à la vue acerbe ont également pu retrouver, malgré la pluie et par 2 fois, les pointes de bâtons perdues sur les chemins caillouteux et boueux. Bravo !

Le 4eet le 5e jour ont vu les deux groupes chercher leurs routes sur les chemins mal indiqués… et parfois les parcourir en sens inverse…mettant à rude épreuve les nerfs des animateurs, enfin, de certains… Mais à midi, nous étions tous au même endroit pour pique niquer !




Chaque groupe a poursuivi la découverte des Trolles, Campanules blanches et autres Raiponces Orbiculaires…



…et l’exploration des promontoires au dessus de la vallée du Doubs et des plateaux environnants…



… pendant que d’autres observaient les fleurs de Géranium, de Benoîte des Ruisseau et de Raiponceretenir les dernières goutes d’eau de la pluie nocturne.





Un atelier « Pain d’épice » a été animé par Jean D. Mélanger 250 g de miel liquide, 250g de farine blanche, 100 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 1 sachet de levure, 3 cuillérées à café bien pleines de « 4 épice » et 2 d’anis moulu. Lier avec 2 œufs et 10 cl de lait. Remplir le moule à cake. Four 4 pendant 1 heure. (Optionnel : Au bout d’un quart d’heure, parsemer d’éclats de sucre.)







Après le pique nique, pendant que Jean P. fait courageusement du stop pour aller détourner le car du point de rendez-vous prévu et que les marcheurs ajoutent des km de tourbière à leur parcours de la semaine (environ 120 km pour les « Gros Mollets », un peu moins pour les « Contemplatifs »),


Inge complète sa collection de photos nature…



En conclusion, c’était une très bonne semaine où chacun a pu, dans la bonne entente générale, trouver l’allure lui permettant de satisfaire sa curiosité botanique et (ou) son goût pour l’effort physique.
Inge & Jean