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Des héros qui doivent nous ressembler

Publié le 11 août 2015 par Dress @lamouka_blog

Cet article serait rédigé il y a certainement plusieurs semaines déjà, je pense qu'il me manquait un déclic, un vrai quoi !
Hier je crois l'avoir eu en suivant sur Nollywood un film (censé être africain, censé donc représenter la vie en Afrique) que je n'ai particulièrement pas apprécié comme la plupart d'entre eux d'ailleurs.

Si on parlait une minute de ces films? Ave ces acteurs phares

Chez moi dès qu' on ils mettent ces films, ils savent déjà qu'avec tel ou tel autre acteur ça va rapidement tourné tourner aux scènes pornographiques un peu trop sensuelles.

On copie désormais tout d'ailleurs

Il y a belle lurette (un peu de rêverie ne tue pas), quand je suivais un film de l'industrie cinématographique Nollywood, je me retrouvais, les héros étaient des gens en qui je pouvais m'identifier ; je savais ce que je suivais, rien ne paraissait nouveau et Dieu merci on nous épargnait les roulements de pêle bisous un peu trop profonds, le style vestimentaire était plus décent et identifiable à première vue, les coupes de cheveux en étaient de même

Avant les films étaient tournés dans des villages (comme ceux de l'Afrique) (je ne dis pas que l'Afrique équivaut au village ou qu'en Afrique tout le monde vit dans un village), des maisons comme celles de chez nous. Mais détrompez-vous, aujourd'hui dans ces films tout le monde a une villa, tout le monde a une piscine chez lui, bref tout le monde.

Des héros qui doivent nous ressembler Des héros qui doivent nous ressembler
Qui mettra un pagne? Sûrement pas Yvonne Nelson, Mercy Johnson ou Nadia Buari..... enfin je peux comprendre que tout le monde n'aime pas le pagne, par contre ce que je ne comprends pas c'est que tout le monde veuille mettre des talons tellement hauts qu'on verrait le haut de la tour Nabemba, que tout le monde mette une culotte si petite qu'on aurait pas du mal à donner la couleur de son slip. Que tout le monde mette des mèches tellement longues qu'on croirait se trouver devant MAMI WATA en personne.
Après cela viennent les gestes, désormais quand on parle on fait tout comme dans les films européens; désormais en faisant tomber sa fourchette, on ne dit plus : " mon dieu, ehhhhh, ahha ", mais plutôt " oupps " esquissé d'un petit sourire; cela est malheureusement difficile à expliquer j'espère que vous comprenez ce que je veux dire.

Quoi dire? il y a tellement de choses à dire là-dessus
Désormais on se permet d'embrasser avec la langue et sans montage, on se permet de rester presque nue, de faire des gestes un peu trop coquins.
Je crois que pour ce qui en est de ce premier volet je vais m'arrêter là.

Dans un film nigérian ou ghanéen, ce ne sont plus les noms comme Chidi emeka, comme okwozor, mais plutôt des Kendra, des Beyonce, des Ciara... je n'en dirai pas plus sur ce point, le message a été compris je suppose.

En conclusion, je comprends qu'ils aient envie d'atteindre plusieurs publics, qu'ils aient envie de faire bling bling mais à ce que je sache le public africain reste la cible principale.
Bien qu'il faille lier l'utile à l'agréable, il ne suffit pas de reproduire ce que font les autres je pense, les films français ou américains représentent leurs sociétés, leurs modes de vie (pour ma part je sais que dans les films occidentaux les gens ne s'habillent pas en raphia pour tenter de faire comme en Afrique).
Ces films sont censés nous présenter l'Afrique, avec ses hauts, ses bas, son quotidien, on doit être capable à travers un épisode d'identifier la même histoire que sa voisine.


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