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SCHIZOPHRÉNIE: Et si les omega 3 pouvaient l'éviter chez les patients à risque? – Nature Communications

Publié le 12 août 2015 par Santelog @santelog

SCHIZOPHRÉNIE: Et si les omega 3 pouvaient l'éviter chez les patients à risque? – Nature CommunicationsCette étude de l’Université de Melbourne montre qu’une supplémentation en omega-3 de 12 semaines seulement prévient le développement de la schizophrénie chez de jeunes participants à risque très élevé. Et ce bénéfice semble perdurer jusqu’à 7 ans après leur consommation. Ces nouvelles données, présentées dans la revue Nature Communications viennent, de plus, confirmer l’importance de ces acides gras pour le bon fonctionnement du cerveau.

Les acides gras polyinsaturés (AGPI) à longue chaîne omega-3 sont essentiels pour le développement et la fonction neuronale. Ces  » AGPI omega-3 « , présents dans les poissons gras, jouent en effet un rôle crucial dans le développement et le fonctionnement du cerveau, et une carence de ces acides gras a déjà été impliquée dans un certain nombre de troubles de la santé mentale dont la schizophrénie. Les médecins savent que les patients atteints de schizophrénie présentent des niveaux réduits d’acides gras polyinsaturés et, spécifiquement, d’omega-3 et d’omega 6 dans les membranes cellulaires.

 

La même équipe, de l’Université de Melbourne, avait déjà montré qu’une intervention sur 12 semaines avec des AGPI omega-3, vs placebo, réduit, à 12 mois, le risque de trouble psychotique chez les jeunes à risque élevé. Ici, les chercheurs ont mené cette étude de 6,7 années sur un groupe de jeunes participants à risque très élevé de schizophrénie.

L’analyse montre qu’une supplémentation en omega-3 de 12 semaines seulement prévient le développement de la schizophrénie et d’autres troubles psychotiques de manière durable soit jusqu’à 7 ans après leur consommation.

·   Précisément, seulement 10% du groupe omega-3 a développé une psychose vs 40% du groupe témoin.

·   La majorité des participants ayant reçu des omega-3 ont vu leurs symptômes psychotiques atténués au cours de la durée de suivi.

A risque élevé, supplémentation : Le Dr Amminger, auteur principal de l’étude conclut que les omega-3 permettent de réduire significativement le risque de progression vers un trouble psychotique et recommande que les patients à risque augmentent leurs apports en omega-3 via une supplémentation ou en aliments riches en omega-3 comme le saumon, les sardines et les noix. C’est une supplémentation sans risque, précise l’auteur.

Plusieurs autres études sont déjà en cours pour confirmer ces résultats et mieux comprendre le mécanisme sous-jacent par lequel les omega-3 peuvent prévenir le développement de la schizophrénie.

Source: Nature communications 11 August 2015 doi:10.1038/ncomms8934 Longer-term outcome in the prevention of psychotic disorders by the Vienna omega-3 study

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