Eva Taulois et It's Our Playground

BIOGRAPHIES

Eva Taulois
Née en 1982 et diplômée de l’Ecole Supérieure d’Arts de Brest en 2007, Eva Taulois vit et travaille à Nantes. Tout en puisant dans un vocabulaire formel minimal, sériel, issu de l’abstraction géométrique, le travail d’Eva Taulois s’inscrit dans un réseau plus large de références qui mêle tout aussi bien l’architecture, les vêtements traditionnels bretons, l’art du patchwork, le design industriel... Dans son travail, on retrouve cette tension entre d’une part la règle établie, la norme appliquée à des objets, des gestes et des corps et la possibilité de s’en affranchir.

It’s Our Playground
Formé en 2009, It’s Our Playground (IOP) est le duo d’artistes composé de Camille Le Houezec et Jocelyn Villemont.
Les initiatives d’IOP, prennent majoritairement la forme d’expositions, de projets sur internet, de scénographies ou d’installations, ayant la particularité d’utiliser le curating comme un médium. Le duo poursuit une réflexion décomplexée sur les modes de présentation, les dispositifs d’exposition et l’influence d’internet sur la vie et la production contemporaine. Les projets en ligne d’IOP déconstruisent la hiérarchie entre les divers documents et interrogent la présence digitale des œuvres d’art.
Depuis 2010, itsourplayground.com se présente comme le portfolio de son activité mais il est avant tout un "artist run space" sur internet. De septembre 2012 à août 2014, IOP a assuré la programmation de SWG3 Gallery à Glasgow. Les expositions récentes d’It’s Our Playground incluent "Deep Scren", Parc Saint léger, Pougues-les-eaux, 2015 ; "Show Room", Glassbox, Paris, 2015 ; "La Chose Encadrée", SWG3 Gallery, Glasgow, 2014 ; "Végétal Passion", Le Crédac (en ligne), Ivry s/ Seine, 2013.

L’INFO INSOLITE
A venir.

PROJET DÉVELOPPÉ À MAINS D’ŒUVRES
L’objectif de cette collaboration est d’étudier l’articulation entre l’œuvre, l’objet ethnologique et son espace de présentation. Tout en observant et en analysant les codes régis par le cadre muséographique nous chercherons à renverser le statut des dispositifs de présentation pour le placer au centre de l’exposition. C’est en analysant les modes de présentations, les outils de l’exposition (socle, vitrine, cartel, balisage, signalétique…) que nous établirons une liste des métiers et savoir-faire qui constituera le point de départ de nos recherches : architecte, scénographe, socleur, transporteur, signalétique, lumière, conservation, régisseur.

Est ce que les dispositifs muséographiques peuvent faire œuvres ? Est ce qu’une exposition peut être un socle, de la même façon qu’elle est un cadre, un contexte, un support intellectuel ? Si oui, en quoi le sens de la visite, la notion de parcours participent-ils de la narration et de la bonne réception de l’exposition ? Peut-on apporter à ce socle, support, piédestal, le même mode d’élaboration qu’une exposition ? Pour le bon usage de cette exposition pourrait-on concevoir un mobilier pensé de façon à prendre le temps ? Autant de questions qui seront abordées lors des séances de travail.