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Une affaire mystérieuse en voie de résolution...

Publié le 14 août 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! - Lecteurs et contributeurs: inscrivez-vous / connectez-vous sur les liens à droite --> On se souvient que le 30 janvier 1889 au matin, le valet Johan Loschek retrouvait les corps sans vie de Mary Vetsera et de l'archiduc Rodolphe, fils unique de l'empereur François-Joseph Ier et de son épouse Élisabeth, dans un pavillon de chasse impérial, à Mayerling, à une quarantaine de 40km au sud de Vienne. Les deux amants présentaient des blessures à la tête et un revolver se trouvait dans la main de l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie. L'affaire a très vite échauffé les esprits et de nombreuses hypothèses furent émises dont celle d'un double assassinat. Le cinéma s'est très tôt emparé du sujet.

Dès 1919, l'Autrichien Rolf Randolf réalisait le premier film sur ce thème. Puis, suivront notamment, en 1936, "Mayerling" d'Anatole Litvak avec Danielle Darrieux et Charles Boyer ainsi qu'en 1968, "Mayerling" de Terence Young, avec Catherine Deneuve et Omar Sharif, tous deux inspirés du roman éponyme de Claude Anet paru en 1930. Et naturellement quantité de romans et d'essais plus ou moins sérieux…

Schoellerbank, une banque privée de Vienne, procédait récemment à un inventaire et a découvert une chemise en cuir déposée en 1926. A l'intérieur se trouvaient des photographies et trois lettres d'adieu manuscrites de Mary Vetsera. Dont une contenant ces propos "Chère Mère, Pardonne ce que je fais. Je n'ai pas pu résister à l'amour. D'accord avec Lui, je veux être enterrée à ses côtés dans le cimetière d'Alland. Je suis plus heureuse dans la mort que dans la vie". En outre, la chemise dont on ignore la provenance, contenait également plusieurs documents administratifs, certificat de baptême de la jeune baronne et son acte de décès à l'âge de 17 ans, en deux exemplaires. Les chercheurs peuvent d'ores et déjà les consulter. Jusqu'à maintenant, les historiens pensaient que les lettres avaient été détruites par la mère de Mary, Hélène Baltazzi. Pour la Bibliothèque nationale d'Autriche, ÖNB, qui rappelle qu'à l'exception d'un mot d'adieu écrit par le kronprinz à son épouse Stéphanie, aucune lettre originale n'avait été conservée, "Ces originaux qui viennent de réapparaître revêtent ainsi une valeur toute particulière pour la recherche historique".


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