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[CLASSEMENT] - 10 - Outlander (Saison 1)

Publié le 15 août 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Ce n’est pas difficile de voir que de nos jours l’héroïc fantasy est à la mode et Starz a elle aussi voulu sa part du gâteau déjà bien entamé par Game of Thrones. Afin de s’assurer une certaine réussite, la série vient de Ronald D. Moore, créateur du remake de Battlestar Galactica et accessoirement scénariste pour Roswell ou Star Trek: Voyager par le passé. C’est un homme qui connaît comme sa poche le monde de la science fiction et qui part ici vers un genre légèrement différent, tout en conservant un twist SF. C’est justement ce point de départ qui est l’une des choses les plus intéressantes de la série et qui va permettre de démarrer l’histoire sous les meilleurs hospices. En nous offrant des personnages assez singuliers mais réalistes, Outlander veut aussi nous donner envie de croire à l’histoire de cette femme qui se retrouve plongé dans un autre temps, moyen-âgeux, alors qu’elle est née dans notre espace temps, celui du XXème siècle. L’une des grandes réussites de cette série est avant tout d’avoir voulu à tout prix nous donner envie de voir une relation entre Claire et Jamie. Cette relation va, au fil des 16 épisodes, connaître énormément de hauts et de bas, notamment de par la violence dont la série peut réellement faire preuve : à la fois physique mais aussi psychologique.

L’une des meilleures choses que j’ai pu voir dans Outlander c’est justement le fait que la série reste fidèle à son univers tout en restant très intimiste. Le but de Outlander n’a jamais été de nous offrir de grandes batailles démontrant des moyens monstrueux. Le but de cette série est tout autre, celui de nous raconter une histoire d’amour de sa naissance pas très anodine à la façon dont cette relation maudite va évoluer par la suite. C’est assez fascinant, d’autant plus que Claire et Jamie vont connaître des expériences particulièrement troublantes. Les deux personnages vont être violés dans leur intimité, dans leur façon de se marier, etc. et cette thématique est gérée de façon brillante au fil des épisodes. C’est sans compter sur le fait que le sexe, qui a une grande place dans cette série, est toujours filmé de façon originale et étonnante. Le sexe est véritablement sensuel dans cette série et c’est l’un des éléments les plus forts de la série. Sa capacité de à nous donner l’impression que tout est possible sexuelle je ne pouvais pas demander moins de la part de la série. L’une des révélations de l’année c’est donc Caitriona Balfe, que je ne m’attendais pas du tout voir comme l’actrice de la série la plus intéressante. Je suis forcé de constater que le résultat est bel et bien au rendez-vous et c’est tout ce que je pouvais espérer.

Les vilains de la série et en l’occurence ici Frank Randall, sont capables de tout, surtout de torturer et d’être violent dans tous les sens du terme : séances de coup de fouet, viol homosexuel, torture psychologique (jusqu’à même tenter de changer la vision que Jamie peut avoir de Claire), etc. C’est une série qui m’a fasciné durant toute sa première saison et qui me donne encore quelques frissons quand j’y repense. Je n’avais pas vécu quelque chose d’aussi prenant depuis un sacré bout de temps (dans le genre, depuis Game of Thrones). Ce que j’aime beaucoup également c’est le fait que Outlander est capable de tout, surtout de nous embarquer dans des aventures complètement folles tout en gardant à l’esprit que le but n’est pas de faire une série sur de grandes fresques de bataille, mais sur de belles scènes intimistes où deux personnages qui s’aiment et se posent des questions sur leur amour vont passer du temps ensemble. Finalement, j’ai hâte de voir la prochaine saison de cette petite série que je n’avais pas vu venir. Je l’avais approché avec la crainte de voir quelque chose au rabais ou en tout cas pas à la hauteur des attentes qu’il y avait derrière une adaptation aussi ambitieuse (puisque de ce que j’ai compris, la saga littéraire dont s’inspire Outlander n’était pas la plus simple à adapter).


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