Le Diable nous attend dans le trop,
Sait-il nous piéger en cet excès,
Mais il n’en fait exprès,
Car savons-nous si bien l’accueillir,
N’a-t-il plus qu’à nous cueillir,
A nous faire sien en son empire de l’inconscience,
Lui grand ordonnateur de l’illusoire,
Est-il maître en son rôle,
Le Divin le reconnaît,est-il sa main gauche,
Cette maladresse si utile à l’éveil des sens,
Quand doivent s’imposer les vertus de l’espérance,
Faut-il avoir connu le Diable pour dire la grandeur de Dieu,
Mais quel Dieu ou quel Diable,
Quand seul l’Amour est éternelle vérité.