.Il pleuvait encore ce matin à Dax. Oh non, pas de l'eau du ciel, qui, lui, était tout bleu. Mais une pluie d'oreilles : 8 au total. Sauf que cette pluie ne tomba pas forcément là où l'attendait. Une présidence bizarre dans sa distribution qui écouta broncas et broncas.
Pablo Hermoso de Mendoza ne put pas faire grand chose avec son premier toro qui se désinteressait du cavalier. Alors Pablo planta tant bien que mal 2 ou 3 banderilles, les courtes monté sur Pirata. Alors oui, la mort fût spectaculairement foudroyante. Mais tout cela valail il 2 oreilles que le président accorda d'entrée ?
A son 2eme, tout utre limonade. Mendoza put sortir le grand jeu, faire courir le toro autour de l'arène, faire des voltes, planter des banderilles spectaculaires, y compris les courtes dans un mouchoir et une paire sans guider le cheval par les rênes. Encore un rejon de mort efficace rapidement. Alors que fallait il faire ? donner la queue que tout le monde réclamait par comparaison avec le premier toro. Non encore 2 oreilles qui n'avaient forcément rien à voir.
Andy Cartagena passa donc tout de suite après le premier de Mendoza. Et là la comparaison était flagrante : Le toro permettait des actions que le rejoneador ne laissa pas passer, enthousiasmant le public. Une estocade foudroyante lui aussi. Mais une seule oreille, encore à comparer aux 2 premières de Mendoza. Le public ne comprit pas et le fit savoir.
Mais c'est à son 2eme toro, avec beaucoup de gaz, que Cartagena se montra vraiment extraordinaire, posant des banderilles risquées, faisant galoper son cheval à quelques millimètres des cornes du toro, lui aussi faire des voltes, planter 2 banderilles ensemble, faire traverser la piste à son cheval debout sur ses pattes arrières. Un rejon bien mis, la mort fut plus lente, mais le rejon suffisemment efficace pour que le toro tombe sans descabello. Et devinez : Une seule oreille, que Cartagena refusa et fit comprendre son opinion en saluant la présidence, qui, bien entendu écouta une nouvelle bronca.
Léa Vicens fut maladroite à son premier toro. Maladroite au rejon, aux banderilles et au rejon de muerte. Silence
Elle fut bien meilleure à son second, sans atteindre les sommets précédents, nous fit plusieurs plantés al quiebro, mais certaines banderilles furent longues à mettre. Un rejon. Mais tout cela valait il les 2 mouchoirs sortis par le même incompétent, alors que personne n'en demandait autant ?
Mendoza est sorti en triomphe par la Grande Porte, Léa en triomphe par la porte des cuadrillas, et Cartagena bouda à pied........I
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Un sourire ? le voilà !