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Vous reprendrez bien un peu de démagogie

Publié le 22 avril 2008 par Careagit

C’est une ligne d’actu qui passe aux oubliettes ce matin dans les canards de gauche, de droite… quasiment de tous en fait. Effectivement la venue du Dalaï Lama à Paris est son intronisation en citoyen d’honneur par Bertrand Delanoé, maire de Paris n’est pas en tant que telle une information prépondérante. Pourtant, en acceptant aisément d’être considéré comme médisant, chose que sont parfois la plupart des opposants actuels au régime Sarkozy, permettez moi de m’étonner du silence qui règne autour de cette affaire.
D’abord et comme Pierre s’en exprime aujourd’hui même sur son blog, c’est faire preuve de la plus totale méconnaissance que d’offrir un tel blanc sein a ce chef spirituel fut-il l’actuelle icône de l’opposition aux agissements chinois dans les contreforts tibétains. D’abord l’histoire rappelle tout le caractère religieux qui se concentre en se bonhomme autour de valeurs qui, c’est le moins que l’on puisse dire, n’ont pourtant pas grand chose en commun avec celles que pense défendre Bertrand Delanoë…
Nous nageons dans un grand bain moelleux de démagogie pure souche, du brossage électoral, du saupoudrage idéologique, de la connerie politique.
Ensuite souvenons nous un instant du pataquès bien lancé par le PS et poussé sur la toile par ses disciples autour des propos sur les sectes autant que sur quelques déclarations osant rappeler le temps d’un discours, les indéniables racines chrétiennes de notre pays. Calendrier, vacances, jours fériés et autant d’exemple de l’héritage français en la matière. Souvenons nous des débats enflammés à l’assemblée nationale autour du principe de laïcité dont les pontes du PS aimaient s’auto présenter en hardant défenseurs contre le pro-religieux – limite fanatique d’une extrême dangerosité intellectuelle, adversaire du principe de République.
En ces beaux jours de printemps le gentil Bertrand a pourtant franchi le pas, dompté par le leitmotiv politique de démagogie, il décore un responsable religieux d’une reconnaissance fut-elle anecdotique.
A ce titre, le maire de Paris prends ses distances avec la politique menée par a France dans ces négociations tendues avec la Chine, il joue la carte personnelle au risque de troubler le message qui se doit pourtant d’être construit, calme et direct envers Pékin.
J’avais imaginé une phrase de conclusion que m’a déjà emprunter mon confrère de Kiwis, Pierre. Tant pis, en même temps que dire d’autre ?

Peu importe les valeurs républicaines, peu importe la plausibilité de la France dans ce dossier, Bertrand lui, veut être premier secrétaire du Parti Socialiste.


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