Magazine High tech

[Critique] Séki mon voisin de classe

Publié le 25 août 2015 par Alexandres

SekiA l’approche de la rentrée scolaire , Akata décide de sortir un nouveau manga pour vous faire reprendre le chemin de l’école avec le sourire. Séki est un élève pas comme les autres puisqu’il n’est pas très assidu en cours contrairement à Rumi sa voisine de classe qui essai tant bien que mal d’étudier. Ce titre léger sera-t-il vous faire oublier la tristesse de la rentrée ?

L’histoire
Rumi est une élève studieuse et sérieuse… Mais elle a un GROS problème ! Son problème, c’est Séki ! C’est qui ? Ben, Séki, son voisin de classe ! Cet énergunème aussi stoïque que génial passe son temps à… tuer le temps ! Parce que les cours, c’est vraiment pas son truc. Alors il préfère bricoler, s’amuser, découper, inventer… faire tout ce qui lui passe par la tête sur son bureau, qui se transforme alors en véritable table d’expérimentations ! Difficile alors, pour la pauvre lycéenne, de rester concentrée, alors que son voisin s’agite dans tous les sens, sans jamais se faire prendre par les professeurs. Le pire dans tout ça, c’est que quand l’imagination de Séki déborde « un peu » trop, c’est toujours sur elle que ça retombe… pour le plus grand plaisir des lecteurs !!

Mon avis

dominos
Séki mon voisin de classe n’était pas un titre que j’attendais particulièrement et j’étais d’ailleurs un peu surpris que cela soit Akata qui décide de l’éditer.

En effet, après sa lecture j’ai refermé le manga en me disant que ce titre n’avais pas sa place dans la ligne éditorial d’Akata. Séki est un manga léger, sans véritable ambitieux, qui a pour objectif de vous faire passer un bon moment de lecture tout en vous donnant la banane. Malheureusement ça n’a pas été mon cas, même si parcourir les pages n’est pas déplaisant trois points m’ont vraiment rebuté. Tout d’abord les dessins sont assez grossiers dans l’ensemble voir proche de l’amateurisme et fleure même parfois le manga à la française. Aussi bien Rumi que Séki ne sont pas très charismatiques, mais c’est peut être voulu, car le mangaka enchaîne les scènes et les situations rapidement pour renouveler sans cesse les gags.

Shôgi
Et c’est avec ces derniers que le bât blesse, car chaque nouvelle frasque de Séki ne m’a pas fait sourire une seule fois et j’ai tourné les pages sans grand enthousiasme. Autant je ris et je lis avec plaisir Yotsuba! car c’est frais, insouciant et drôle, autant Séki mon voisin de classe ne propose aucune situation comique. C’est lourd, les chutes tombent souvent à l’eau, les réactions de Rumi sont assez prévisibles et ne permettent pas à ce duo de relever le niveau malgré la diversité des projets que réalise Séki à chaque cours. Dernier point, que j’aurai aimé qu’il soit plus approfondi, certains gags sont basés sur des jeux « typiquement » japonais comme le Shôgi ou le Go. Malheureusement aucun petit lexique en fin de volume n’explique leur utilisation, ce qui est assez dommageable quand on sait que le titre vise aussi un jeune public.

Pour terminer sur une note plus positive, l’édition est très bonne et Akata soigne comme toujours aussi bien ces mangas. Reste maintenant à espérer que les volumes suivant seront plus drôles, car même si graphiquement on reste sue ces bases, l’humour pourrait faire passer la pilule.

Séki, mon voisin de classe disponible aux Editions Akata le 27 août au prix de 7,95€


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Alexandres 305 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte