Magazine Coaching sportif

Le journal d’un triathlète #1

Publié le 26 août 2015 par Emmanuel S. @auxangesetc

C’est parti pour une nouvelle saison de triathlon!

Je déclare ouverte ma deuxième VRAIE saison de triathlon. Du moins, j’espère qu’il s’agira d’une vraie saison… C’est pourtant ma 5ème saison que je vais débuter, mais à y regarder de plus près, je ne me suis vraiment entraîné, so far, qu’une seule saison complète.

C’est simple finalement: la première saison était une découverte. J’étais alors encore avocat, à travailler comme un con plus de 70h par semaine (les semaines les plus tranquilles). Dur dur de pratiquer un sport. Alors un sport qui comporte 3 disciplines

Heureusement, fin 2012, j’ai changé de vie et j’ai rejoint le monde de l’entreprise. J’ai donc pu profiter pleinement d’une vie normale: métro (plutôt scooter en fait), boulot (mais pas trop quand même, faudrait pas se fatiguer), sport (enfin!!) et dodo. J’ai donc pu m’entraîner pour un triathlon half ironman pour mon plus grand bonheur ainsi que celui de ma femme qui partage cette passion avec moi. Sauf qu’elle, elle est douée: elle a terminée sur cette course 7ème féminine et 3ème dans sa catégorie d’âge. La classe non? En cover image, cette fameuse course, seules photos de ma vie où je suis affûté, d’où la volonté de les ressortir dès que possible.

Puis viens la saison 2013-2014: pas de motivation au début de la saison en prévision des jumeaux à naître. A quoi bon s’entraîner alors que je ne verrai pas la lumière du jour avant plusieurs mois?? Puis le drame début 2014, et l’absence de motivation totale. Pas envie de bouger, pas envie de voir du monde, pas envie d’aller aux entraînements collectifs, pas envie de m’entraîner tout seul, pas envie de m’entraîner tout court…

Puis vient la saison 2014-2015: ma femme est enceinte déjà au début de la saison. Déjà le stress de la grossesse compte tenu de notre historique. Ma femme alitée, je devais donc gérer la maison. Et bein, croyez-moi, y’a plein de truc à faire quand votre femme ne fait plus rien!! Punaise, j’étais vachement choqué de tout ce qu’il y avait à faire. Sans compter la préparation de l’arrivée de bébé. Puis, début janvier, avec un peu d’avance parce qu’elle est déjà impatiente comme son père, l’arrivée de ma princesse. Les journées sont dures, les nuits courtes, pas le temps de m’entraîner. Et puis, pas d’envie. La seule envie du moment: passer du temps avec mes femmes. Enfin mon Dieu m’a donné le bonheur d’avoir ce petit bébé avec nous. La voir grandir, s’éveiller, crier aussi, mais surtout sourire, rigoler, apprendre à se retourner, à rouler, la voir regarder toute activité autour d’elle (sons, images, personnes, animaux, etc.) n’avait pas de prix. Ou plutôt, cela valait bien un petit sacrifice sportif, sans regret aucun.

Mais maintenant, l’heure du retour à la compétition a sonné. Quoique… J’ai déjà anéanti mon premier objectif de la saison, le semi de Lyon. Il servira finalement de sortie longue, tranquillou. J’ai préféré profiter de mes vacances à ne rien faire. Après tout, c’est vachement mieux les vacances quand on mange bien, qu’on boit bien et qu’on fait des siestes plus longues que bébé. Moins fatiguant que les sorties longues et moins usant physiquement que les fractionnés.

Cela me permettra surtout de bien me préparer. J’ai du retard à rattraper avant même de penser à mes permiers objectifs. Déjà, il me faut un entraînement régulier. En CàP, il va falloir que je refasse de la VMA longue sans oublier d’être régulier sur mes sorties longues. En vélo, il faudra tout simplement s’entraîner, après 2 ans d’intermittance du spectacle en la matière… Quant à la natation, il faut juste que je nage plus souvent qu’une fois par mois et ça ira mieux. D’autant que Man est au taquet pour qu’on fasse une compétition d’eau libre ensemble, je me dois donc d’être prêt rapidement. Mais surtout, ma femme reprend de son côté l’entraînement. Et c’est ma muse d’entraînement, donc la motivation va revenir toute seule. Faudrait quand même pas que je n’arrive pas à la rattraper après la natation où elle me met toujours plusieurs minutes dans la vue…

Prochain épisode en septembre, pour le compte-rendu du triathlon S de La Baule, qui sera ma première compétition depuis plus de 2 ans. Enfin, « compétition » est un bien grand mot. Je pense que ce sera juste un petit amusement. Je ne couperai pas ma semaine d’entraînement pour une si courte distance. Et ce n’est pas comme si j’avais bien préparé ce pseudo-objectif cette saison ou même ce mois-ci. J’irai donc juste pour regoûter aux mass start, aux pelotons aussi dangereux qu’à Longchamp. Bref, juste pour retrouver le goût de la compétition.

Compétiteur un jour, compétiteur toujours. Même avec mes modestes objectifs, la compétition reste un combat contre soi-même et ses propres limites (limites du moment et/ou limites générales). Le tout est donc de se dépasser avec ses propres moyens!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Emmanuel S. 893 partages Voir son profil
Voir son blog