Pressé par Bruxelles d'ouvrir le marché des jeux en ligne à la concurrence, le gouvernement français va finalement céder et mettre fin au monopole du Pari mutuel urbain (PMU) et de la Française des jeux (FDJ). L'ouverture touchera les secteurs des paris hippiques et sportifs, ainsi que le poker, mais laissera de côté les jeux de loterie. Depuis les lois de 1836 et 1891 qui interdisent les jeux d'argent, seuls la FDJ et le PMU ont le droit d'exploiter le marché, mais l'explosion du Net a favorisé le développement d'une concurrence sauvage, du fait d'opérateurs de paris virtuels installés à l'étranger et qui ne sont donc pas soumis au régime français.