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Et si nous devions changer ?

Publié le 29 août 2015 par Christophefaurie
Et si nous devions changer ? Pourquoi devons-nous changer ? Comment nous y prendre ? Mes idées du moment :
L’arrache cœur de Boris Vian. Des triplets découvrent qu’ils peuvent voler. Leur mère, voulant les protéger, les enferme dans une cage « pleine d’amour ». La société d’après guerre, peut-être parce qu'elle avait peur du retour du fascisme, nous a mis dans une telle cage. Elle a endormi en nous la capacité de voler, c'est-à-dire notre capacité à la liberté. Dernièrement, la cage s’est vidée d’amour, pour se remplir de haine et d’envie…
Camus, L’homme révolté. « Je me révolte donc nous sommes. » L’expression de la liberté, c’est vouloir créer une humanité dans laquelle il fait bon vivre, dans laquelle l’homme peut donner le meilleur de lui-même. Ce n'est pas prendre ses jambes à son cou. 
Après l'objectif, le moyen de l'atteindre : 
Se libérer consiste à « trouver sa voie », selon l’idée de la philosophie chinoise (Dao ou Tao). Et cela se fait par une enquête, qui permet de détecter des pistes, et par l’expérience, pour tester leur validité. C’est l’essence de la démarche scientifique. C’est un travail qui se mène au cœur des combats des sociétés. Découvrir sa capacité à la liberté est donc le « plus long chemin de soi-même à soi-même ». En effet, il passe par une odyssée dans le monde et ses problèmes.
Cette odyssée est pleine de pièges. Car c’est notre cerveau que la société a rendu captif. (Idée centrale de la philosophie des Lumières.) Elle y a implanté des idées qui conditionnent nos comportements. Et qui font échouer toute velléité d’évasion.
Cette odyssée doit aussi nous préparer à ce que nous trouverons en sortant de la cage. C'est-à-dire la jungle et l’incertain. Ils se caractérisent par le chaos, l’irruption de phénomènes catastrophiques et imprévisibles. Ce sont à la fois des dangers et l’occasion de se transformer, de se développer. Pour pourvoir y survivre, et les exploiter, il faut bâtir sa résilience. Et celle-ci est avant tout sociale. C’est une question d’écosystème (au moins humain). Un tissu de compétences complémentaires soudées par la confiance et solidaires. 

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