L'enfer de la viande

" Quiconque a entendu les cris d'un animal qu'on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair. "

Seulement Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Thomas Deloney ouvre les portes de l'enfer de la viande :

" Dieu envoie la viande et le diable, les cuisiniers "

Les problèmes environnementaux sont dus en partie à l'industrie de la viande : 20 % est le taux repris dans le livre publié récemment " Bidoche : l'industrie de la viande menace le monde " de Fabrice Nicolino.

Le monde est menacé ! Jean Yanne, avec son humour qui fait défaut à notre société d'aujourd'hui, interpelle les consciences :

" Les moutons ont quand même cet avantage sur l'homme ...

...on les conduit à l'abattoir sans leur parler promesse d'un monde meilleur. "

Vous consommez de la viande ! Vous êtes le bourreau qui conduit l'animal innocent à l'abattoir sans aller jusqu'à dire comme

" Manger de la viande, c'est commettre un homicide involontaire. "

Sachez que pour l'élevage animal nécessite des milliers de litres d'eau qui viennent polluer les nappes phréatiques, des tonnes de fourrage, de céréales pour les nourrir, les engraisser, et de facto, favorise la déforestation, l'utilisation d'antibiotiques, quand ce ne sont des hormones.

Dans l'élevage industriel des cochons, il arrive quelques fois, que les animaux meurent dans leurs enclos, asphyxiés par leurs flatulences. L'élevage intensif favorise directement et indirectement les trous dans la couche d'ozone.

Sur ce désastre environnemental s'ajoute l'impact généré par l'abattage, la transformation, le transport, sources de pollutions : moutons de la Nouvelle-Zélande, vaches de l'Amérique latine, poulets de Mexique jusqu'à votre assiette à l'opposé de la planète.

La souffrance animale est une réalité cachée que le lobby de l'industrie agroalimentaire ne souhaite pas voir médiatisé, et pour ne pas entraver leurs horribles activités, en 2014 le gouvernement français s'était contenté de légiférer en reconnaissant que les animaux sont " doués de sensibilité " et voilà que quelques députés de note assemblée s'offusque du broyage des poussins que leur gouvernement a légalisé ! Quelle hypocrisie, dénoncée par Tomi Ungerer :

" Les animaux de boucherie sont généralement tués par procuration avant d'être mangés par des hypocrites qui s'évanouiraient à la vue du sang. "

Ce genre d'atrocités pour éliminer les poussins mâles inutiles pour la production industrielles d'œufs par des poules élevées en batterie ne date pas d'hier, en France, aux États-Unis ou au Canada, ce que vous pouvez voir ici dans cette vidéo :

L'Allemagne a interdit cette pratique où comme dit un proverbe, le poussin est " tué dans l'œuf ", ce qui est bien plus respectueux de la vie.

Si les animaux avaient la parole ... ils se révolteraient ! Leur révolte donnerait quelque chose de ce genre :

" Rien n'est plus aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d'opter pour une vie végétarienne. ", Albert Einstein.