S'il existe une dame, chef d’état, qui a toute mon admiration, c'est bien Angela Merkel. D'accord, nous avons déjà eu Indira Gandhi, Margaret Thatcher et Benazir Bhutto à la tête de gouvernements, mais aucune d'entre-elles ne s'est jamais hissée au niveau de la chancelière allemande.
Alors que l'attention du monde entier est désormais braquée sur Hillary Clinton, les Français commencent à parler - et sont même prêts à « nommer » - Christine Lagarde, la patronne du FMI, comme future candidate à la présidentielle de 2017.
Si jamais celle-ci était intéressée et se retrouvait élue, elle ferait probablement mieux que Messieurs Hollande et Sarkozy qui n'ont pas réalisé grand chose, mais une fois de plus, son défi resterait de réformer radicalement le pays et d'aller bien au-delà de son rôle honorifique au FMI, où faire de beaux discours et prêter l'argent des autres restent assez facile.
Pour réussir, il lui faudrait faire d'énormes efforts en matière d'humilité et de bon sens, afin de convaincre les Français à se serrer la ceinture et la législature à se mettre au boulot. La même chose s'appliquerait du reste à Mme Clinton, ici en Amérique.
Je ne vois ni l'une, ni l'autre, au niveau de Mme Merkel qui est parfaite pour ce genre de travail, a la personnalité idéale et a également su développer ses talents de dirigeante à un niveau des plus impressionnants. Je ne pense pas que les deux autres dames lui arrivent à la cheville.