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POLITIQUE > Université d’été PS : Manuel Valls, rassembleur, uniquement…

Publié le 31 août 2015 par Fab @fabrice_gil
Dans la chaleur Rochelaise, Manuel Valls a mouillé la chemise, au propre comme au figuré. Devant des socialistes divisés, le Premier ministre a rassemblé ses partisans, c'est tout.

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Manuel Valls, dimanche à La Rochelle I ©REUTERS/Stéphane Mahe

Il y a des hommes, au PS, qui peuvent emporter l’adhésion sur une thématique donnée : Laurent Fabius sur le climat, Bernard Cazeneuve sur la sécurité, Christiane Taubira sur les valeurs de la République... Mais Manuel Valls est à peu près le seul à pouvoir galvaniser un public qui doute, qui critique, qui cherche un fil rouge, qui comme la jeunesse socialiste est capable même de chahuter le premier d’entre eux. Valls « a fait le boulot », oui, pour démonter et stigmatiser les tentations des Républicains de se laisser entraîner par le FN, sur les contradictions d’Alain Juppé qui promet moins de dépenses et plus pour l’Education. Il a été convaincant pour démontrer la nécessité de s’unir aux régionales face à la menace. L’homme politique se plaît et excelle sur les sujets relatifs à la République, sur la combinaison entre libertés et sécurité, entre efficacité économique et solidarité, entre humanité et fermeté, sur la nécessité d’une Europe à la fois offensive et protectrice.

Mais les choses se gâtent quand il explique que ce sont les valeurs qui définissent les choix économiques. Que la gauche n’est elle-même que lorsqu’elle s’adapte aux réalités du monde. C’est valable lorsqu’il s’agit de confirmer une nouvelle étape de la réforme fiscale, avec prélèvement à la source, comme le souhaite son prédécesseur Jean-Marc Ayrault, mais beaucoup moins lorsqu’il salue le rôle de la loi Macron -qu’il n’était pas obligé de citer- et en annonce une nouvelle. Moins encore sur le code du travail, même en appelant Robert Badinter -l’icône du PS appelle à le réformer- à la rescousse. Manuel Valls reste le chef d’une majorité divisée, voire malade, dominée par un PS décomposé. D’une majorité qui n’est pas celle dont il rêve. Au fond, il est un peu comme Alain Juppé : plus aimé des Français, qui les placent en tête des présidentiables, que de son parti. Une cote n’est pas un vote. C’est parce qu’il le sait, que Manuel Valls met tant de loyauté, tant d’ardeur à vanter le bilan, le courage, l’autorité même d’un François Hollande en mal d’amour de son peuple.FG

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