13/08/2015 | par Frédéric Hénin | Terre-net MédiaLe monde s’apprête à vivre une révolution. Le prochain accord universel sur le climat, encore en cours de négociation entre les 195 pays invités à la Cop 21, conditionnera le développement économique de l’ensemble de la planète. Mais pour l’agriculture, l’envergure des problèmes à résoudre dépasse le secteur agricole.Le labour ne sera pas interdit dans le prochain accord sur le climat. (©Terre-net Média)Le volet agricole du processus de négociations sur le climat se poursuivra bien après la Cop 21, la conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc). Celle-ci se tiendra à Paris entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015 et elle accueillera 40.000 représentants de 195 pays de la planète. Ensemble, ils tenteront de trouver un accord universel sur le climat visant à limiter à 2°C la hausse des températures de la planète par rapport à leur niveau de l’ère préindustrielle (environ 1850). Mais il est impensable d’imaginer que la contribution de l’agriculture à cet accord aboutisse à une liste d’engagements et de pratiques agricoles à bannir. Le labour ne sera pas interdit pas plus que ne le sera le retournement des prairies naturelles.En fait, une des priorités du volet agricole de ces négociations universelles sur le climat actuellement conduites au sein de l’organe de Conseil technique et technologique (Sbta) de la Ccnucc est de se doter, en toute transparence, d’outils de mesure fiables pour évaluer les quantités de gaz à effet de serre produites par l’ensemble des systèmes agricoles de la planète.A ce jour, les contributions des différents pays pour réduire leurs productions de gaz à effet de serre (Ges) « partagent le constat de la grande vulnérabilité de l’agriculture face aux changements climatiques, constat aussi bien partagé par les pays en développement que par les pays développés », analyse la revue "Etude climat" dans un article intitulé "Développement et perspectives de l’agriculture dans les négociations climatiques" (février 2015).
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#Agroécologie #Réchauffementclimatique
13/08/2015 | par Frédéric Hénin | Terre-net MédiaLe monde s’apprête à vivre une révolution. Le prochain accord universel sur le climat, encore en cours de négociation entre les 195 pays invités à la Cop 21, conditionnera le développement économique de l’ensemble de la planète. Mais pour l’agriculture, l’envergure des problèmes à résoudre dépasse le secteur agricole.Le labour ne sera pas interdit dans le prochain accord sur le climat. (©Terre-net Média)Le volet agricole du processus de négociations sur le climat se poursuivra bien après la Cop 21, la conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc). Celle-ci se tiendra à Paris entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015 et elle accueillera 40.000 représentants de 195 pays de la planète. Ensemble, ils tenteront de trouver un accord universel sur le climat visant à limiter à 2°C la hausse des températures de la planète par rapport à leur niveau de l’ère préindustrielle (environ 1850). Mais il est impensable d’imaginer que la contribution de l’agriculture à cet accord aboutisse à une liste d’engagements et de pratiques agricoles à bannir. Le labour ne sera pas interdit pas plus que ne le sera le retournement des prairies naturelles.En fait, une des priorités du volet agricole de ces négociations universelles sur le climat actuellement conduites au sein de l’organe de Conseil technique et technologique (Sbta) de la Ccnucc est de se doter, en toute transparence, d’outils de mesure fiables pour évaluer les quantités de gaz à effet de serre produites par l’ensemble des systèmes agricoles de la planète.A ce jour, les contributions des différents pays pour réduire leurs productions de gaz à effet de serre (Ges) « partagent le constat de la grande vulnérabilité de l’agriculture face aux changements climatiques, constat aussi bien partagé par les pays en développement que par les pays développés », analyse la revue "Etude climat" dans un article intitulé "Développement et perspectives de l’agriculture dans les négociations climatiques" (février 2015).
13/08/2015 | par Frédéric Hénin | Terre-net MédiaLe monde s’apprête à vivre une révolution. Le prochain accord universel sur le climat, encore en cours de négociation entre les 195 pays invités à la Cop 21, conditionnera le développement économique de l’ensemble de la planète. Mais pour l’agriculture, l’envergure des problèmes à résoudre dépasse le secteur agricole.Le labour ne sera pas interdit dans le prochain accord sur le climat. (©Terre-net Média)Le volet agricole du processus de négociations sur le climat se poursuivra bien après la Cop 21, la conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc). Celle-ci se tiendra à Paris entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015 et elle accueillera 40.000 représentants de 195 pays de la planète. Ensemble, ils tenteront de trouver un accord universel sur le climat visant à limiter à 2°C la hausse des températures de la planète par rapport à leur niveau de l’ère préindustrielle (environ 1850). Mais il est impensable d’imaginer que la contribution de l’agriculture à cet accord aboutisse à une liste d’engagements et de pratiques agricoles à bannir. Le labour ne sera pas interdit pas plus que ne le sera le retournement des prairies naturelles.En fait, une des priorités du volet agricole de ces négociations universelles sur le climat actuellement conduites au sein de l’organe de Conseil technique et technologique (Sbta) de la Ccnucc est de se doter, en toute transparence, d’outils de mesure fiables pour évaluer les quantités de gaz à effet de serre produites par l’ensemble des systèmes agricoles de la planète.A ce jour, les contributions des différents pays pour réduire leurs productions de gaz à effet de serre (Ges) « partagent le constat de la grande vulnérabilité de l’agriculture face aux changements climatiques, constat aussi bien partagé par les pays en développement que par les pays développés », analyse la revue "Etude climat" dans un article intitulé "Développement et perspectives de l’agriculture dans les négociations climatiques" (février 2015).