Critiques Séries : Scream. Saison 1. Episode 10. Revelations.

Scream // Saison 1. Episode 10. Revelations.
SEASON FINALE

Avec cet épisode, la première saison de Scream s’achève officiellement et forcément, il était temps que l’on découvre qui est le tueur. Je dois avouer que dans l’histoire de Brandon James et de cet enfant mystérieux, je ne pensais pas que Piper puisse être l’enfant que l’on cherchait depuis le début. Et encore moins que Audrey puisse être au courant (enfin, on le suppose) et puisse donc devenir la tueuse de la saison 2 (car la série pointe du doigt cela à la fin de la saison comme si c’était la chose la plus logique). A un moment j’ai pensé que Kieran puisse être le tueur, à d’autres j’ai pensé que cela puisse être Jake et Will (mais cela aurait été ridicule et une révélation qui n’aurait probablement pas eu l’intérêt prévu). Mais la révélation qu’il s’agit de Piper est la meilleure surprise que Scream ait pu nous offrir dans un épisode qui fonctionne étrangement bien. Au début, la saison avait énormément de mal à décoller, puis elle a enfin prouvé qu’elle pouvait faire des choses intéressantes avant de retomber dans des trucs beaucoup moins sympathiques et de remonter le niveau dans cet épisode. Jake a tellement menacé de gens au fil des semaines que c’était un peu facile que cela puisse être lui. Et Will était tout aussi facile à accuser, simplement car Jake et Will ont plus ou moins la même vision des choses.

Accessoirement, Scream rappelle à la fin de cet épisode qu’il y avait donc bien deux tueurs potentiels. Est-ce que Audrey et Piper se sont séparé la tâche quand Riley est morte et que Brooke a survécu ? Telle est la question. Par ailleurs, ce que j’ai aussi beaucoup aimé dans cet épisode c’est la façon dont Brooke a prouvé à quel point elle était un excellent personnage. Elle est drôle, capable d’être un peu plus au coeur de l’action et de toujours sortir une petite réplique amusante (notamment quand on tente de la réanimer et qu’elle dit « I’m breathing you creep » ou un truc dans le genre. Brooke continue d’être un bon personnage et je suis heureux de voir qu’elle ait survécu. On va donc pouvoir encore la suivre l’année prochaine et j’ai vraiment hâte de voir la suite. Piper Shaw fait office de surprise car elle était à mes yeux plus la Gale Weathers de Scream qu’autre chose. De plus, assez rapidement elle s’est introduite dans la vie d’Emma, donnant constamment de nouvelles informations à Emma sur l’affaire. Elle était aussi assez étrange, une épaule plus âgée sur laquelle se reposer afin d’apprendre des choses. Je n’ai jamais vraiment pointé Piper du doigt dans mes souvenirs, c’est d’autant plus intéressant sur la fin de cet épisode qui m’a offert une bonne surprise.

Plus les épisodes passaient et plus le fait que Piper puisse être la tueuse était devenu assez facile (et justement, cela m’a donné envie de me détourner de cette théorie je suppose puisque je ne l’ai jamais évoqué dans mes souvenirs). Scream n’est pas une série surprenante ou en tout cas horrifique. C’est quelque chose de légèrement différent qui cherche uniquement à être une immense référence à Scream comme Scream a pu être une référence au slasher. Wes Craven, décédé il y a quelques jours, a légué quelque chose d’intéressant au cinéma d’horreur (Freddy) mais ce que tout le monde retient bien souvent de lui c’est la franchise Scream. Il n’avait pas nécessairement apporté grand chose avec sa caméra, reposant surtout sur le script astucieux et amusant de Kevin Williamson. Cet épisode nous réserve quelques morts et je dis bien quelques car il y a une saison 2 à préparer et qu’il va falloir tuer d’autres personnages en cours de route. Mais Scream est aussi une série qui a été capable de faire des références à la fois à des séries comme Hannibal et The Walking Dead, ou bien à la façon dont un slasher fonctionne et notamment son dernier chapitre. J’ai adoré quand Emma dit à la fin de l’épisode « He always comes back » ce qui est vrai. Dans les slashers, on croit avoir tué le tueur à un moment et en fait non ce n’est pas du tout le cas.

Note : 6/10. En bref, fin assez réussie.