J'ai avais parlé sur mon vieux blog Posterous (RIP !) en 2010, mais j’avoue que j’avais perdu de vue (et d’esprit) ce mode de communication entre art et… storytelling. Bon, l’article a disparu dans le transfert de l’époque vers le nouveau blog, sur lequel vous vous trouvez, alors un petit rappel est bienvenu.
Pour la petite-grande histoire, l’origine des dead drops (littéralement “boîtes aux lettres mortes”) remonte à la pratique des espions, qui utilisaient des boîtes aux lettres dont le courrier n’était relevé que par d’autres espions, bref du messenging avant l’heure. Déjà tout un storytelling ! Les artistes s’en sont ensuite emparés pour partager leurs oeuvres, non pas dans des boîtes aux lettres, mais de manière un peu plus innovante…
Pour faire bref, il s’agit de laisser des contenus à la disposition de tout le monde, sur des clés USB fixées (cimentées la plupart du temps) dans des murs, dans des lieux publics. Se branche qui veut, c’est anonyme. Le créateur de ce mode de communication tient une liste des dead drops disponibles à travers le monde. Et là, c’est déjà du storytelling, puisqu’on peut se construire son petit itinéraire-histoire. Bien entendu, la clé USB peut elle-même contenir des histoires, ou plusieurs clés USB peuvent, chacune, raconter un morceau d’histoire. Plein de possibilités, en tout cas, de faire du storytelling, ces dead drops !
Comment créer un dead drop ? L’explication en vidéo.