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Source : Nexcis vivra
Cette société, fondée en 2009, est présentée sur son site comme une entreprise de haute technologie implantée à Rousset, entre Aix-en-Provence et Marseille (Bouches-du-Rhône, France), conçoit et fabrique des modules photovoltaïques couches minces CIGS (Cuivre Indium Gallium Sélénium Soufre) innovants. En 2010, pendant la campagne des Régionales, Michel Vauzelle, Président de la Région Alpes-Côte d’Azur, était venu inaugurer les locaux de NEXCIS.Voilà comment cette société était présentée alors :


Voici la nature du projet de ces salariés :

Ils ont besoin de 25 millions d’euros pour concrétiser ce projet. « La BPI est prête à s’engager à hauteur de 5 millions, une banque privée suit le projet à hauteur de 5 millions d’euros mais ces deux organismes ne dégageront les fonds que si les salarié-es trouvent les 15 millions restants. Il faut donc que l’Europe, les collectivités locales et/ou l’état mettent la main à la poche ». Pour l’instant, à ma connaissance, et cela depuis plusieurs mois, seuls des chercheurs du CRS, qui ont lancé un appel sur Médiapart et Jean-Luc Mélenchon, principale personnalité politique à s’exprimer sur le sujet, se sont penchés sur leur sort. je ne peux que faire miens ces mots : « Comment peut-on fermer un fleuron de la recherche et du développement photovoltaïques français, qui a mis au point des brevets révolutionnaires sur un marché émergent ? C’est un gâchis incroyable… Il y a, ici, une énigme. » Allo, esprit de Ségolène, es-tu là ? Une délégation de salariés a bien été reçue par Elisabeth Borne, alors directrice de cabinet, passée depuis à la direction de la RATP. Mais ça c’était… en mars. Depuis, plus rien. L’écologie, c’est bien. Mais pas seulement dans les discours. On sait déjà que la promesse de Hollande sur la réduction de la part du nucléaire ne sera pas respectée, pas plus que la fermeture de Fessenheim, malgré le danger réel et la vétusté. Une solution pourtant concrète à la diversification des énergies, moins polluante, est représentée par la nature de ce projet, et pourtant, on n’en ferait rien ? Les beaux parleurs ne nous disent-ils pas sans cesse que l’avenir est aux petites entreprises à forte valeur ajoutée ? Prenons les au mot. Que nos personnalités politiques transforment donc par ce projet leurs mots en actes, et notre monde ne s’en portera que mieux.
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