Voilà qui va faire plaisir à Jean-François (Message personnel)
Quasi lleno pour cette corrida de cloture sous un ciel magnifique et une douceur printanière. Un brai temps d'arrière saison au Pays Basque !
Mais avant la partie traditionnelle de corrida pédestre, un toro de Los Espartales était programmé poir le rejon, face à Leonardo Hernandez. Un grand spectacle équestre, avant un cheval tournant autour de l'arène, le toro contre son flanc, et repartant en sens inverse. Un autre cheval faisant des bonds en l'air face au toroDes banderilles plantées de face, ou al quiebro, des courtes al violin. Seul un rejon de muerte donné au deuxième essai interdisait de donner plus que l'oreille unanimement réclamée.
Venons en à la corrida à pied, qui fut décevante, comme c'est souvent le cas, quand on a un superbe cartel sur le papier. Outre quelques mises à mort défectueuses après des faenas qui étaient les plus intéressantes, ce sont les toros de Garcigrande qui furent les principaux responsables de cette sensation d'ennui ressentie par le public à la sortie. Des toros manquant de bravoure à la pique (exception notble du dernier qui poussa bien), des toros donnant des signes de faiblesse, des toros sans noblesse, mais montrant quelques coups vicieux dans leur comportement. Un comportement bien loin de celui apprécié par les figuras. Bref, sans doute le lot de Garcigrande laiisé pour compte que El Juli n'avait pas du vouloir, au vu du nombre de corridas qu' ils fait avec cette ganaderia.
Castella (rouge globules de la même couleur), après ses succès de cette temporada, et en pariculier après son triomphe madrilène, faisait son seul paseo dans le sud-ouest. Il reçut d'ailleurs le Prix de Bayonne, attribué par un jury franco-espagnol, pour cette San Isidro. Son preier adversaire pointait ses cornes comme des épées vers le ciel. Début par statuaires totalement immobile, puis des séries droitières où le toro donnait quelques mauvais coups de tête. Une seule tentative à gauche où ça ne passait pas. Pour terminer une estocade, semblant légèrement inspirée du julipie. Salut
Il débuta sa seconde faena par des doblones élégants. Après les séries à droite et à gauche sans génie, il demanda à l'orchestre de cesser de jouer un "Starwar" totalement décalé avec la tauromachie, au grand soulagement du public. Il entrepris ensuite dans les cornes un toreo encimisto, avec forces circulaires inversées. Le tout fut conclu d'une vilaine épée traversa, vite arrachée par la cuadrilla, pour une estocade plus correcte. Salut, avec un visage montrant la déception du toreo.
Ivan Fandiño ( canari à la vanille pleine de colorant ) aime Bayonne et ça se voit ! Une première faena mettant à la raison le toro, faena se déroulant en majeure partie sur la corne gauche. Toujours cette impression plus de force que de grâce donné par le toreo de Fandiño pour dominer un toro qui ne paraissait pas évident au début. Belles trincheras pour conclure. Malheureusement l'épée autrefois efficace de Fandiño est toujours absente. Quatre pinchazos......salut d'un torero montrant un torero visiblement ravagé par son insuccès
Toujours à la recherche de montrer qu'il était toujours aussi désireux de triompher, il débuta au centre par plusieurs cambiadas.. Il s'essaya ensuite toujours volontairedevant un toro soso, malheureusement ce n'était pas le partenaire idéal. Estocade plate trés en arrière. Salut
Un torero bien déçu
Joselito Adame (couleur nuit sans lune) toréait sous les yeux inquiets de son frère Louis-David revenant juste de blessure. Lequel frère avait assisté (c'était un voisin sur notre gradin) à la cornada impressionnante de Joselito à Burgos. Ambiance. Début de faena assis sur l'estribo , le toro tardant à venir, et provoquant l'impatience du ublic ne voyant pas ce qui se passait contre les planches sous lui. Un toro qui se mit à fuir au bout d'une ou deux passes vers les planches. Toro inintéressant achevé d'une estocade caida. Silence.
Pour son deuxiéme qui avait bien poussé l'équipage d' Hector Vicente, Adame entama sa faena pieds joints. Puis il livra une faena à droite et à gauche avant que, comme son premier, le toro se réfugie aux planches.Mais cette fois Joselito ne se laisse pas faire, et c'est dans la querencia du toro, qu' il arrachera les passes. Mais, cerise sur le gateau, Joselito provoqua le toro pour une estocade à recibir. Banco...la belle estocade fut le moment de lumière de cette trde. Oreille et vuelta trés fêtée du mexicain, revenant même après sa vuelta lancer son oreille à des gamins qui la convoitaient. Un beau geste sympathique !
Sous le regard inquiet du petit frère.....
Un autre moment de lumière de la journée....le sourire du jour !
A suivre la vidéo de cette tarde
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