Magazine Médias

The Walking Dead - Saison 1 (28 jours plus tard)

Publié le 07 septembre 2015 par Olivier Walmacq

walking dead

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2010
durée: 6 épisodes de 45 minutes environ

l'histoire : Après une épidémie post-apocalyptique ayant transformé la quasi-totalité de la population américaine et mondiale en morts-vivants ou « rôdeurs », un groupe d'hommes et de femmes mené par l'adjoint du shérif du comté de Kings, Rick Grimes, tente de survivre… Ensemble, ils vont devoir tant bien que mal faire face à ce nouveau monde devenu méconnaissable, à travers leur périple dans le Sud profond des États-Unis.

La critique :

Avant l'apparition de The Walking Dead sur nos écrans en 2010, les morts vivants n'avaient jamais été exploités par le format de la télévision, et plus précisément, par le format de la série télévisée. Néanmoins, à l'origine, The Walking Dead est l'adaptation d'une bande dessinée homonyme, créée par Robert Kirkman. Le matériel original ne tarde pas à se tailler une certaine réputation auprès des amateurs de zombies. A partir de 2009, Frank Darabont commence à développer le projet avec la collaboration de Robert Kirkman lui-même. Dans un premier temps, les producteurs de la série annoncent une première saison de six épisodes. Très vite, la série cartonne aux Etats-Unis.
Mieux encore, dès la deuxième saison, The Walking Dead bat des records d'audience. Certains même parlent d'un phénomène "Walking Dead".

Aujourd'hui, c'est la première saison qui nous intéresse. Au niveau de la distribution, cette première saison réunit Andrew Lincoln, Steven Yeun, Chandler Riggs, Norman Reedus, Melissa McBride, Laurie Holden, Emma Bell et Michael Rooker. Attention, SPOILERS ! Après une épidémie post-apocalyptique ayant transformé la quasi-totalité de la population américaine et mondiale en morts-vivants ou « rôdeurs », un groupe d'hommes et de femmes mené par l'adjoint du shérif du comté de Kings, Rick Grimes, tente de survivre… 
Ensemble, ils vont devoir tant bien que mal faire face à ce nouveau monde devenu méconnaissable, à travers leur périple dans le Sud profond des États-Unis. Frank Darabont est loin d'être un inconnu au bataillon. En tant que réalisateur, on lui doit déjà plusieurs adaptations de Stephen King : La Ligne Verte, Les Evadés et The Mist.

199388-the-walking-dead-lawrence-gilliard-jr-diapo-2

Visiblement, le cinéaste éprouve le besoin de prendre certaines libertés par rapport à la bande dessinée originale. C'est d'ailleurs le principal reproche qui revient de la part des fans de la B.D. de Robert Kirkman. En l'occurrence, Frank Darabont semble puiser ses influences ailleurs, notamment chez David Boyle (28 Jours plus Tard) et George A. Romero (La Nuit des Morts Vivants).
En outre, dans sa première partie, The Walking Dead - Saison 1 fait penser une sorte de remake de 28 Jours Plus Tard, dont il reprend peu ou prou le scénario. Là aussi, il est question d'un homme, Rick Grimes, qui se réveille dans un lit d'hôpital, et découvre, hébété, un monde ravagé et décimé par des zombies assoiffés de chair humaine.

Cependant, cette première saison possède d'autres cordes à son arc. Par certains aspects, la série télévisée n'est pas sans rappeler certains westerns spaghettis des années 1960. Là aussi, il est question d'un voyageur solitaire (toujours Rick Grimes) qui recherche sa femme et son enfant, arpentant les rues saccagées sur son fidèle destrier. Sur ce dernier point, il n'est pas impossible que le scénario ait évolué au fil des épisodes. Ce qui, dans un premier temps, s'apparente à un périple solitaire, se transforme très vite en joyeuses retrouvailles. A partir de là, The Walkind Dead brouille les pistes et change progressivement de direction.
La série télévisée ne se concentre plus uniquement sur les aventures et les pérégrinations de Rick Grimes, mais sur de nouveaux (et nombreux) personnages.

the-walking-dead-saison-1-les-photos-de-l-episode-1-10784774ojwwj_1857

Malgré tout, The Walking Dead conserve un parfum morbide, mélancolique et eschatologique. En effet, il est bien question ici de la fin du monde et d'une humanité condamnée à sa propre perte, au mieux à se faire dévorer par des rôdeurs de plus en plus nombreux. C'est la seconde partie de cette première saison. Avec ses nouveaux compagnons, son fils et sa femme (finalement retrouvés), Rick tente de survivre et surtout de trouver un abri, voire même un nouvel Empyrée terrestre, où les zombies ne représenteraient plus une menace. Frank Darabont s'amuse avec ses divers protagonistes.
En ces temps de mort et de misère, c'est la loi du plus fort qui règne. Certes, les morts vivants constituent un danger mortel. Mais désormais, c'est aussi la guerre entre quelques poignées de survivants humains.

Ainsi, chaque nouvelle ville, contenant encore des victuailles et divers approvisionnements, devient un territoire en belligérance. Frank Darabont s'intéresse également à la petite communauté de Rick. Là aussi, la loi et l'autorité s'imposent. Pour survivre, il faut rétablir une autorité virile et patriarcale. Ainsi, Frank Darabont décrit une sorte de jungle humaine qui signe également le retour aux instincts les plus primitifs : boire, vivre et manger deviennent les nouvelles priorités.
Le reste n'a plus aucune importance. Néanmoins, Rick et ses amis sont liés par une solide amitié et solidarité, avec toutefois quelques suspicions, secrets et trahisons, qui vont prendre de l'importance au fil de l'intrigue, et en particulier dans la deuxième saison. Bref, The Walking Dead - Saison 1 contient tous les ingrédients pour passionner sur la durée, même si on sent encore quelques hésitations au niveau du scénario.

Note: 15/20

sparklehorse2
 Alice In Oliver


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine