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La dernière dingo à Paris

Publié le 08 septembre 2015 par Delanopolis
Une tribune de Serge Federbusch sur Boulevard Voltaire La dernière dingo à Paris « Paris peut se passer de voitures », « l’ouverture des magasins le dimanche est un scandale » : Hidalgo est emportée par son élan politicien ces derniers temps.

Que lui arrive-t-il ? Les recettes qu’elle tient de son maître Delanoë sont épuisées dans tous les sens du terme. Depuis 2001, les « socialistes » parisiens ont éreinté la bête. Logements clientélistes dit sociaux, travaux ruineux sur la voirie pour satisfaire aux écologistes, barrière coulissante autour de la ville avec un tramway dispendieux qui n’apporte pas grand-chose au schmilblick du transport parisien , événementiel démentiel (Nuit Blanche, Paris Plage, etc.), arrosage des copains en subventions et gaspillages pseudo culturels (104, Gaité Lyrique, etc.), négociations ratées avec les grands groupes privés qui lui sucent sa moelle (les Halles) … la ville est exsangue. La dette a beau avoir quadruplé, les impôts et taxes en tout genre doublé, cela ne suffit plus. La manne des droits de mutation, dits de notaire, dopés par la hausse du prix de l’immobilier se raréfie peu à peu. Les services essentiels comme la propreté sont de plus en plus mal assurés et les Parisiens commencent à s’en rendre compte malgré une presse dont la complaisance atteint des sommets.

Face à ce triste constat que ferait une autorité saine ? Amende honorable. Mais Hidalgo, bureaucrate retraitée à 51 ans gavée des privilèges de ses multiples fonctions, ne veut évidemment pas avouer ses fautes. Elle se prend même à rêver d’un rôle national en se positionnant à la gauche du PS. Cela explique ses dernières déclarations marquées par une surenchère boboisante.

Elle qui ne circule qu’en véhicule de fonction ose affirmer que les voitures sont inutiles à Paris. Le mépris social pour toutes celles et ceux qui ne peuvent se déplacer dans des transports en commun vétustes ou sur des vélos-gadgets atteint des sommets. Quant à la sortie anti-Macron sur le travail le dimanche, elle ne lui sert qu’à se positionner hypocritement entre Mélenchon et Filoche, sachant qu’en réalité les amis de la mairie, comme la Fnac ou LVMH, tirent parfaitement leur épingle du jeu dans la carte de cette opération.

L’entendre se plaindre d’un défaut de concertation fait rire à gorge déployée ceux qui l’ont vu faire sur tous les dossiers urbains : Tour Triangle, Serres d’Auteuil ou Jeux olympiques en dernier lieu. L’avis réel des Parisiens, Hidalgo s’en moque. Elle ne songe qu’aux médias et au PS. Mais, après tout, quand les bornes du Périphérique sont franchies, il n’y a plus de limite à la démagogie !

Ne reste plus qu’à espérer si l’on peut dire que, faute d’argent, elle doive renoncer à ses délires et que, contrainte d’augmenter la taxe d’habitation malgré ses promesses, son électorat sous perfusion finisse un jour par ouvrir les yeux.




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