C’est encore toujours le débat. Est-ce qu’il faut donner à lire des contenus courts ou longs à son auditoire ? C’est valable pour tous types de contenus, et pour le storytelling aussi.
De nombreuses études donnent des bons points aux contenus courts. Ah oui : qu’est-ce qu’on entend par contenu court ou long ? Court : jusqu’à 1000 mots. Long : 2000 mots et plus. Précision : le minimum recommandé pour un contenu court est de 500 mots.
La durée de chargement
Il paraît même qu’une bonne part des internautes quitte un site web si celui-ci met plus de 5 secondes à charger la page demandée. Ok : la durée de chargement. Mais cela suppose que l’on ait trouvé l’url quelque part. Où ? Via un moteur de recherche. Et quels sont les contenus les mieux indexés sur les moteurs des recherche ? Les contenus les plus intéressants, et notamment ceux qui ont une longueur suffisante pour être intéressants.
Une prime à la longueur sur les moteurs
Les moteurs de recherche accordent effectivement une prime à la longueur en termes de résultat d’indexation : les textes longs apparaîtront plus haut dans les résultats de recherches.
Quelles sont les bonnes pratiques, notamment pour le storytelling ?
Cela ne signifie pas qu’il faille publier du texte à la file sur le web, qu’il s’agisse d'une histoire ou de n’importe quel autre texte. Il y a des efforts de SEO à faire. Jouer sur la variété des mots clés, intégrer des visuels, des vidéos avec votre “long storytelling”.
Long storytelling ? C’est de l’application de la fameuse longue queue de Google dont on parle : des mots clés aux récits. Une bonne histoire devra donc cumuler plusieurs qualités : le choix des mots pour un maximum d’émotions et de transmission de détails sensoriels bien choisis et aussi en vue d’un bon référencement.
Pour les visuels, c’est toujours la même rengaine : 1 image vaut bien 1000 mots, bonne règle de base du storytelling efficace. Une histoire n’a pas d’autre but que l’évocation d’images dans la tête et le coeur du public. Cela l’aidera à vivre ce récit comme s’il en était complètement partie prenante, un des personnages actifs.
Et cela vous permet de fournir à votre auditoire juste ce qu’il demande : un contenu le plus complet possible, varié, détaillé, tout en restant lisible.
Pas de règle absolue, mais…
Cela dit rien n’est absolu : un contenu court avec des visuels peut aussi faire l’affaire.
Reste que la longueur moyenne des contenus qui arrivent en tête sur les moteurs de recherche est de… 2416 mots, avec à la clé, donc, une bonne place chez Google, de meilleurs taux de partage sur les réseaux sociaux (en conséquence) et autres instruments de mesure. Ils auront aussi beaucoup plus de chances d’être utilisés et mentionnés comme sources par des (d’autres) blogueurs et des journalistes, avec comme résultat de nouvelles visites générées.
Longueur + qualité
Mais évidemment, un mauvais contenu, inintéressant, même long, n’aura aucun résultat parce qu’il ne génèrera que peu de partage voire aucun, et cela compte aussi dans le classement Google, évidemment. Trop simple de tricher, autrement ! Dans ce cas, des recherches ont montré que le contenu long surpassait en performances d’au moins 40% le contenu court. Toujours valable pour tout type de contenu, narratif ou autre.
Exemples de contenus longs présentés comme la dernière tendance à la mode et l’avenir : le scrollitelling.
A bannir
Cela dit, contenu court avec vidéo, contenu de plus de 2000 mots… A chacun de choisir. Mais il semble, selon différentes sources que publier des contenus de 200-300 mots par contre expose l’auteur à un vrai handicap en terme de référencement.
Le débat ne se porte pas que sur le web mais aussi sur d’autres médias :
Alors voilà, cet article n’atteint pas les 2000 mots, et de loin. Avec du visuel, de la vidéo, bon, et surtout l’impression d’avoir dit tout ce que je voulais dire, ce qui reste quand même l’essentiel.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble