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La Françafrique, cynisme et intérêts sont dans le même bateau... La raison d'Etat et l'argent roi.

Publié le 12 septembre 2015 par Busuainn_ezilebay @BusuaInn_Ezile

La Françafrique - La raison d'Etat et l'argent roi.

La Françafrique, cynisme et intérêts sont dans le même bateau... La raison d'Etat et l'argent roi.
"La Françafrique est un groupe de gangsters et de hors-la-loi européens et africains en costume - cravate qui se comporte comme des bandits de grands chemins et qui a pris en otage des populations africaines et européennes pour son seul profit" 
(Didier Moe Loembe Tchikambou, géo-politicien Congolais, président fondateur du Cercle de Réflexion Honoris-Causa).


L'expression "Françafrique" est un terme utilisé pour qualifier l'action néo-coloniale de la France qui fait de l'Afrique sa "chasse gardée". Cette action bénéficie de l'ensemble des relations personnelles et des mécanismes politiques, économiques et militaires qui lient la France à ses anciennes colonies africaines, ainsi qu'à un certain nombre d'autres pays africains.
Ces réseaux d'influence sont particulièrement actifs dans les anciennes colonies françaises, mais aussi dans d'autres pays francophones, ou non-francophones.
Le terme "Françafrique" revient périodiquement sur le devant de l'actualité : Soutien apporté aux Hutus responsables du génocide tutsi au Rwanda en 1994, interventions militaires en faveur de régimes non démocratiques, dictatoriaux ou discrédités, polémique sur l'aide accordée au régime algérien en lutte contre le GIA ou au Président tunisien Ben Ali, l'Affaire Elf, la crise en Côte d'Ivoire, etc.Le terme est désormais consacré du fait de sa reprise régulière par les médias pour désigner globalement les relations particulières entre la France et ses anciennes colonies africaines et mettre son avenir en débat. Celle-ci semble cependant pouvoir perdurer sous une "forme décomplexée".
La présence française en Afrique est de plus en plus mise en cause malgré l'atout de la Francophonie et l'existence de nombreux appuis en Afrique de l'Ouest -y compris militaires- et un pseudo-apport d'une aide au développement. En fait on assiste hier comme aujourd'hui à un pillage systématique des richesses africaines qui ne saura perdurer, car rien aucun état n'est permanent!!!L'expression "France-Afrique" a été employée pour la première fois, en 1955, par le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, pour définir le souhait d'un certain nombre de dirigeants Africains de conserver des relations privilégiées avec la France tout en accédant à l'indépendance.Le néologisme Françafrique a été popularisé dans son sens actuel en 1998 par le livre La Françafrique, le plus long scandale de la République de François-Xavier Verschave et par le travail de l'association Survie, dont Verschave fut l'un des présidents historiques jusqu'à sa mort, en 2005.
Verschave et Survie récupèrent l'expression d'Houphouët-Boigny pour désigner et dénoncer le caractère occulte des relations franco-africaines.
Dans son ouvrage de référence (étayé et complété par un second quelques années plus tard), Verschave décrit ce système caractérisé par des pratiques de soutien aux dictatures, de coups d'États et d'assassinats politiques mais aussi de détournements de fonds et de financement illégal de partis politiques (d'où l'homophonie plusieurs fois soulignée par Verschave : France-Afrique, France-à-fric).
Cette politique dont il dénonce la constance depuis les indépendances africaines des années 1960, vise à défendre les intérêts français sur le plan stratégique (bases militaires notamment) et économique (accès des multinationales françaises aux ressources naturelles et stratégiques : pétrole, uranium etc.) ...
Mais la défense des intérêts français en Afrique, et notamment dans son fameux « pré-carré », est considérée par tous les présidents successifs comme un impératif absolu. En effet, la Françafrique a persisté sous François Mitterrand et s'est maintenue, sous différentes formes, jusqu'à la présidence de Nicolas Sarkozy."
Je vous propose de regarder les deux édifiantes vidéos qui suivent (le partage étant interdit, je n'ai pu les intégrer directement ici, comme je le fais habituellement)  :
Par exemple savez vous que la France a non seulement cautionné mais aussi en partie financé le couronnement du sanguinaire et ultramégalo Jean Bedel Bokassa ?


Allez voir, vous ne serez pas déçu... 

Pensez donc ! 

Tant de cynisme....


Pour les visionner, cliquer sur les liens. 
La Françafrique, la raison d'Etat
L'argent roi

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