Où l'on s'aperçoit que, contrairement à ce que soutenait Descartes avec son animal machine, l'intelligence est partout et que ces animaux que nous traitons avec un mépris considérable en les entassant dans des fermes immenses et carcérales ont quelque chose de bien attachant à y regarder de près. On constate du coup que nous sommes des primates mal dégrossis à abattre et manger sans vergogne des êtres, sans doute pas doués de conscience, mais de caractère, d'intelligence, de personalité et j'en passe. L'homme ne mangera plus d'animaux un jour, je l'espère ou ne les enfermera plus dans des camps de concentration monstrueux, aura des égards, du respect.