Au couchant de l'été,
Les prairies s'épaississent.
Le chuchotement de la terre
Accompagne les dernières heures
Du temps des labours.
En regardant l'horizon
On peut voir,
complice avec les nuages
Une lumière laiteuse
Chargée de brume qui s'enroule autour
Du silence intemporel.
Des gouttes de pluie
Se cachent dans le miroir du ciel.
D'autres frémissements
Sous les paupières de l'enfance.
L'écoulement des jours disperse au vent
La poussière dorée d'une présence orpheline.